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peinture flamande

  • Fables du paysage flamand

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    EXPOSITION

     


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    Cette exposition au Palais des Beaux-arts de Lille révèle le caractère fantastique et merveilleux des paysages flamands du XVIe  siècle qui suscitent aujourd’hui encore fascination, effroi ou questionnement. Dans ces images où se mêlent la foi chrétienne et les superstitions populaires, où se rencontrent le Beau et le bizarre, le merveilleux et le monstrueux, la nature s’écrit dans un langage symbolique dont nous ne détenons plus tous les codes. Pourtant, la puissance de ces images perdure dans le monde moderne et n’a jamais cessé de produire du sens.


    Guy Boyer reçoit Alain Tapié, commissaire de l'exposition


    historiquement show

    Chaîne Histoire, présenté par Michel Field

     

    Alain Tapié - Commissaire de l’exposition « Fables du paysage flamand ». 
Au Palais des Beaux-Arts de Lille jusqu'au 14 janvier.

    Michel Weemans -
 Commissaire associé de l’exposition « Fables du paysage flamand ». 
Historien de l’art, professeur à l’École nationale supérieure d’Art de Bourges.

    Christian Heck - L’Art flamand et hollandais. Le siècle des Primitifs 1380-1520, Paris, Citadelles & Mazenod, 2003 - Professeur d’histoire de l’art à l’Université de Lille III.

      


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    À l’aube du courant maniériste, le paysage s’impose comme le véritable sujet de la peinture, devant la figure ou le récit biblique, relégués au second plan par la volonté de montrer l’invisible, de produire une impression d’infini. Les artistes flamands inventent une nouvelle manière de peindre, attachante et inventive, aux frontières du réel et de l’imaginaire. La nature devient le lieu de tous les mythes, de toutes les fables, les arbres et les rochers sont anthropomorphes, les créatures les plus étranges côtoient les hommes absorbés par leurs occupations quotidiennes. Dans ces mondes hybrides se dessine pour le spectateur un chemin de vie ; le paysage flamand est le support d’une expérience du monde qui pousse le spectateur à s’engager dans une réflexion, il devient le lieu de passage entre la réalité sensible et le monde spirituel.

    Dans ces images où se mêlent la foi chrétienne et les superstitions populaires, où se rencontrent le Beau et le bizarre, le merveilleux et le monstrueux, la nature s’écrit dans un langage symbolique dont nous ne détenons plus tous les codes, et nous emmène dans un monde qui nous dépasse, cosmique, légendaire et infini. Conçus comme de grandes compositions, les tableaux de l’exposition « Les fables du paysage flamand au XVIe siècle » reproduisent à l’échelle du microcosme l’incessant travail des forces du monde ; en cela l’activité de peintre participe au processus de la création.

    La puissance de ces images, signées par des maîtres reconnus tels que Bosch, Brueghel, Met de Bles, Bril ou Patinir, mais aussi par des artistes moins connus, mais néanmoins brillants comme Jan Mandijn, ou Kerstiaen de Keuninck, perdure dans le monde moderne, et n’a jamais cessé de produire du sens. (source)

     

     

     

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