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peinture hollandaise

  • Découverte de Charley Toorop

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    Retour sur la rétrospective Charley Toorop

     

     

    C. Toorop, Autoportrait, 1929, © Ad Petersen

    TooropAdPetersen.jpgPour la première fois, on a pu voir en France un grand nombre de toiles de la Néerlandaise Charley Toorop. Le commissaire de l'exposition, Gérard Audinet - aujourd'hui directeur de la Maison Victor Hugo -, évoque cette création dans la vidéo ci-dessous. Le magnifique double catalogue publié par le Musée d'art moderne de la ville de Paris et Paris Musées présente un long texte biographique de Marja Bosma, une étude de Carel Blotkamp sur le Repas des amis, l'un des tableaux les plus ambitieux de la peintre, ainsi qu'une contribution de Catherine Gonnard (« Trois générations: construction d'une artiste ») et une autre de Gérard Audinet (« Alterportrait »). Parallè- lement, l'Institut néerlandais a organisé une expo- sition axée sur des documents privés de la fille de Jan Toorop (lettres, dessins, photos, ect.). On peut en retrouver l'essentiel dans le catalogue Charley Toorop privée dont le texte a lui aussi été écrit par la spécia- liste de l'oeuvre de la Hollandaise, Marja Bosma, conservateur au Centraal Museum Utrecht. Relevons que l'historienne de l'art Cartherine Jordy a consacré un article à Charley Toorop : « Charley, fille de Toorop ou l'amour du travail » dans le numéro 4 de la revue Deshima.

     

     

    Charley Toorop au Musée d'Art moderne

    voir aussi :

    Rétrospective Charley Toorop au Musée d'Art Moderne sur Culturebox ! 

     

    « Tu m’écris que je dois un peu me régler sur toi. Je le veux bien. Mais tu comprendras que me régler complètement sur toi, à l’instar d’une femme qui aime, qui ne travaille pas, qui n’a pas de vie à elle, pour ma part je ne le pourrai peut-être jamais. Mais je peux tout de même beaucoup. […] Et ce sera toujours comme ça, il me faudra être seule de temps en temps. Cela ne veut pas dire que je suis plus loin de toi, ce serait plutôt le contraire. Je pense peut-être plus à toi que lorsque que je suis à tes côtés, très fidèle et très unie à toi. C’est certes là une grande différence entre nous – toi, tu as tant de mal à être seul – tu ressens cela comme un abandon. Moi j’aspire parfois à être seule (toute seule, sans même les enfants) et ne me sens pas pour autant abandonnée, jamais, presque jamais…

    Ainsi, j’espère que tout ira entre nous, ça pourrait être tellement bien. Mais voilà, je n’ai qu’un seul seigneur et maître, là est le malheur, mon travail – ou plutôt cet impératif : m’isoler pour atteindre la concentration dont j’ai besoin quand je suis seule – bien que je sois capable de t’incorporer toi et le reste dans cette solitude. »

     

    Lettre de Charley Toorop à Arthur Lehning,

    été 1928, Ploumanac'h (trad. D. Cunin)

     

    une lecture d'extraits de cette correspondance amoureuse

    a été faite par Marie de Bailliencourt

    à l'Institut néerlandais le 8 avril 2010 

     

     

    L'oeuvre de Charley Toorop en images