Le droit au retour
2024. L’État d’Israël n’est plus qu’une peau de chagrin cernée d’un mur, en alerte permanente. Une grande partie de la population juive est partie vivre à l’étranger. Tout dans cet État confetti est surveillé, le moindre geste de chaque habitant comme les entrées sur le territoire : on ne peut passer les postes frontaliers que si l’on possède un ADN «juif».
À Tel-Aviv, Bram Mannheim, 53 ans, né en Hollande, est le fils d’un scientifique lauréat d’un prix Nobel. Il a fondé une agence qui vise à rechercher des enfants israéliens enlevés entre autres pour le compte de familles palestiniennes ou autres. Seize ans plus tôt, alors qu’il était professeur d’histoire dans une université américaine, Bennie, son fils unique, a mystérieusement disparu. Bram n’a jamais pu se remettre de ce drame qui a ruiné son mariage et espère toujours retrouver son fils. C’est alors qu’un attentat suicide commis à un poste-frontière le conduit à remonter une filière de ravisseurs de jeunes garçons juifs. Où cela le mènera-t-il ?
Thriller à la fois politique et familial, Le Droit au retour offre une vision du conflit israélo-palestinien qui laisse une place infime aux idéaux, et propose une galerie de personnages inattendus où chacun semble incarner un épisode de l’histoire juive.
Leon de Winter, né en 1954 à Bois-le-Duc (Pays-Bas), est cinéaste, scénariste et romancier, et père de deux enfants. Il vit et travaille en Californie. Il est l’auteur d’une douzaine de romans, best-sellers aux Pays-Bas et en Allemagne, et traduits dans une vingtaine de langues. Le Droit au retour est son sixième roman publié au Seuil.