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Poèmes & poulpe

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La mélopée de Paul van Ostaijen

 

 

Né à Anvers en 1896, mort de tuberculose en 1928, Paul van Ostaijen est considéré comme l’un des plus grands, si ce n’est le plus grand poète flamand du XXe siècle. En tant que poète et que théoricien, il a été le pionner du modernisme en Flandre. Au sein de son abondante œuvre d’essayiste et de poète, il y a un certain nombre de textes écrits en français. Parmi les titres de ses poèmes, on relève un Marcel Schwob, un Francis Jammes, et un À Cendrars. Plusieurs de ses recueils ont été traduits en français au fil des décennies. Ci-dessous, un court poème tiré de l’œuvre posthume, dédié à un autre écrivain flamand, Gaston Burssens (1896-1965). Ainsi qu’un des poèmes écrits en français, F. Jespers peint un port (il s'agit du peintre Floris Jespers), emprunté à l’édition des Œuvres poétiques complètes, éd. Gerrit Borgers, Amsterdam, Prometheus/Bert Bakker, 1996, p. 432.

 

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MÉLOPÉE

 

Coule sous la lune le long fleuve

Coule lasse sur le long fleuve la lune

Coule sous la lune sur le long fleuve le canoë vers le large

 

Le long des hauts roseaux

le long des bas herbages

le canoë coule vers le large

le canoë doublé de la lune coule vers le large

Les voilà ensemble vers le large le canoë la lune et l’homme

Pourquoi la lune et l’homme coulent-ils dociles à deux vers le large

                                      

                                                                              traduction D.Cunin

 
 
 
le même poème, en néerlandais, lu par Ramsey Nasr

 
 
 
 
 
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