Fado - Pour la lointaine princesse
J. Slauerhoff à la rencontre du fado
Traduits en portugais par Mila Vidal Paletti, à l’initiative de José Melo (président du Círculo de Cultura Portuguesa na Holanda), des poèmes de J. Slauerhoff ont été chantés par Cristina Branco (musique : Custódio Castelo). Le CD Cristina Branco canta Slauerhoff (Harmonia Mundi, 2000, avec le poème « O Engeitado » lu par Cees Nooteboom) comprend les poèmes suivants : « De eenzamen » (Os solitários), « De ontdekker » (O descobridor), « Verlangen » (Aspiração), « Vida triste » (Vida triste), « Voor de verre prinses » (A uma princesa distante), « Fado » (Fado), « Angústia » (Angústia), « Saudade » (Saudade), « O engeitado » (O engeitado).
En 2002, le disque a été réédité – avec trois nouveaux morceaux : « Aankomst » (Chegada), « De vrouw aan het venster » (Mulher à janela) et « O Enjeitado II » –, sous le titre O Descobridor.
« Vida triste » est à l’origine une traduction faite par le Néerlandais d’un poème portugais. L’écrivain a séjourné à plusieurs reprises au Portugal ainsi qu’à Macao. Ses romans Le Royaume interdit et La Vie sur terre mettent en scène la figure de Camoens. Une de ses nouvelles, publiée dans le même recueil que L’amphore et encore inédite en français, s’intitule Dernière apparition de Camoens (1935).
Nout Van Den Neste vient de consacrer un ouvrage à Slauerhoff et à son rapport au fado et à la saudade : Vida Triste. Slauerhoff en de fado (éd. Prominent, 2014). On peut lire une version anglaise de ce livre sous le titre : O engeitado’: The mythology of the outcast in the Portuguese poems of J. Slauerhoff: fado, saudade, Lisbon, Macau and Camões in the poetry of J. Slauerhoff (2013). Ce travail universitaire propose des traductions anglaises des poèmes chantés par Cristina Branco.
A Uma Princesa Distante
le même poème en version originale (sous-titres : anglais)
Os solitáros (De eenzamen)
O Descobridor (De ontdekker)