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Intermèdes - Page 4

  • Intermède Josquin Desprez (1)

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    Josquin Desprez / Paul Van Nevel

     

    Dulces exuviae,  motet for 4 parts

     

    Huelgas ensemble

     

     

     

  • Intermède Alphons Diepenbrock (2)

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    Alphons Diepenbrock - Hymne à Rembrandt

    (1906)

     

    HymneRembrandt.png

    partition : ICI

     

    d'après un poème de P.H. van Moerkerken

    Eva-Maria Westbroek: Soprano 
    Choeur : Omroep Koor
    Orchestre : Radio Symfonie Orkest
    Chef d'orchtestre : Ed Spanjaard
     


     

    Alphons Diepenbrock (1862-1921), l’un des plus grands compositeurs néerlandais. Ce francophile catholique autodidacte a laissé un nombre important d’essais sur la musique et l’art réunis en un volume en 1950. Il tenta avec le peintre Der Kinderen de créer un foyer culturel catholique à Bois-le-Duc.

     

     

     

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  • Intermède Claude Le Jeune (1)

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    Tout ce qui est de plus beau dans les Cieux

     

     

    Ensemble Clément Janequin (Autant en emporte le vent)

     

    Probablement formé dans une maîtrise flamande, Claude Le Jeune (vers 1530-1600) est un compositeur de la Réforme. Il eut de nombreuses protections notamment Guillaume d’Orange et Henri IV qui lui accorda en 1596 la charge de compositeur du roi. Il côtoya de nombreuses personnalités de son temps dont Agrippa d’Aubigné. Ses œuvres manuscrites ont été sauvées des flammes par son ami catholique Jacques Mauduit. À sa mort ses compositions tombèrent dans l’oubli sauf aux Pays-Bas. Il a laissé environ 600 œuvres : des chansons (entre autres sur des poèmes de Clément Marot, de Jean-Antoine de Baïf et de Ronsard), des motets, une messe, des psaumes, un Magnificat… Avec certaines œuvres religieuses, Claude Le Jeune réalise une forme de synthèse entre les deux grands courants musicaux, celui du Nord de l’Europe et le style italien. Il sut utiliser toutes les techniques de son époque de la monodie à la polyphonie et les styles comme les madrigaux. Grâce à lui, nous avons pu conserver une image sonore des expériences menées au sein de l’Académie de poésie et de musique, fondée en 1570 sous la protection de Charles IX, à l’initiative d’Antoine de Baïf. Claude Le Jeune est celui qui nous a laissé la plus grande quantité de cette musique « mesurée à l’Antique », visant à déclencher de merveilleux effets sur l’homme.

    CDClaudeLeJeune.jpg

     

  • Intermède Hieronymus Vinders

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    O mors inevitabilis, funeral motetto

     

    Mikael Bellini, contre-ténor
    Lennart Löwgren, contre-ténor
    Carl Unander-Scharin, ténor
    Jaan Arder, ténor
    Joosep Vahermägi, ténor
    Lars Arvidson, bariton
    Sven-Anders Benktsson, basse

    Orchestre: Hortus Musicus

    Direction : Andres Mustonen



    Composé pour les obsèques de Josquin des Prés

    et joué aussi lors de celles du roi de Suède

    Gustave Ier Vasa en 1560.

     

    Hieronymus Vinders (première moitié du XVIe siècle) écrivit à la fois de la musique polyphonique profane et sacrée pour voix. On n’a pu lui attribuer aucune composition instrumentale... (suite)

     

     

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  • Intermède Dirk Schäfer (1)

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    Dirk Schäfer

    Quintette pour piano, Op. 5 (1901)- Adagio patetico

     



    Orpheus String Quartet
    Jacob Bogaart, piano

    Dirk Schäfer peint par Jan Toorop

     

    Pianiste et compositeur hollandais né à Rotterdam (25 novembre 1873) et mort à Amsterdam  (16 février 1931), Dirk Schäfer a suivi des cours de piano au conservatoire de sa ville natale avant de poursuivre ses études à Cologne entre 1891 et 1894 (Pauer : piano ; Wüllner : composition). Il a remporté en 1892 le prix Mendelssohn de Berlin. Une fois rentré en Hollande, il fit des tournées dans différents pays européens. Interprète doué, il s’est à un moment donné spécialisé dans l’œuvre de Chopin. Ses concerts « historiques », au cours desquels il donnait un aperçu des grands compositeurs – de Sweelinck à Schönberg –, sont restés célèbres. Ses pièces courtes proposent un idiome proche de celui d’un Chopin ou d’un Brahms ; outre des œuvres pour piano, il a laissé une Rapsodie javanaise, une Suite pastorale, une Quintette pour piano, une Sonate pour violoncelle, des sonates pour violon, des lieder et des œuvres pour chœur. Il a exposé ses conceptions sur l’art, l’interprétation et le piano dans de nombreux textes réunis en 1942 sous le titre Het klavier. Dirk Schäfer est considéré comme le patriarche de la tradition pianistique hollandaise.

     

     

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