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henri béraud

  • Le Flamand chez Maurice Vlaminck

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    « Maurice le Flamand »

    peintre et écrivain

    vu par les autres et par lui-même

     

     

    « Sous ses apparences d’Hercule forain, nul plus que Vlaminck n’a le sentiment aigu des choses, de leur profonde réalité. »

    F. Carco

     

     

     

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    « Si le génie est irréductible à toute justification logique, il n’est pas interdit de chercher dans la vie de l’homme quelques éléments constitutifs de la personnalité de l’artiste. Les ancêtres de Maurice de Vlaminck (Maurice le Flamand) sont des marins hollandais. Le père de Vlaminck, professeur de piano, fit, à Paris, la connaissance d’une jeune pianiste et leur fils Maurice naquit le 4 avril 1876, dans le quartier des Halles. Toute sa vie il sera tiraillé entre son ascendance paternelle, à laquelle il doit son puissant tempérament et un goût de la liberté qui le conduira aux confins de l’anarchie, et l’influence puritaine de sa mère, protestante de stricte observance. La sévérité des jugements qu’il porte sur le monde qui l’entoure, ses goûts littéraires, ses colères contre la décadence de notre civilisation ne s’expliquent que si l’on sait qu’il fréquentait régulièrement dans son enfance le temple de Saint-Germain-en-Laye. Déjà, pourtant, son indépendance s’affirme et il réagit contre le milieu familial, d’une part en apprenant seul à jouer du violon au lieu de poursuivre des études régulières ; d’autre part en se passionnant pour le vélo.

    maurice vlaminck,f. carco,andré salmon,henri béraud,georges charensol,peinture,littérature,flandre,flamand« C'est en donnant des leçons de violon, en jouant dans des orchestres tziganes et en gagnant des courses de bicyclette qu’il fait vivre sa famille. Car il se marie et il a rapidement deux filles : ‘‘À Nous quatre, disait-il, nous n’avions pas quarante ans.’’

    « Son meilleur biographe, Florent Fels, signale un bourrelier du Vésinet qui, avec les couleurs brutales de son métier, traçait d’étranges portraits qui impressionnaient le jeune Vlaminck. Il s’essaie donc à la peinture.

    « En mars 1901 il reçoit le choc décisif : à la galerie Bernheim Jeune, il découvre Van Gogh. Il n’est pas douteux qu’il ait trouvé, dans les violences du Hollandais, une réponse aux questions qu’il se posait devant les œuvres qu’il peignait lui-même : ‘’Ce jour-là, a-t-il dit, j'aimais mieux Van Gogh que mon père.’’

    « Un autre événement important, c’est sa rencontre avec Derain. Dans son livre, Portraits après Décès, Vlaminck écrit : ‘‘Sans cette rencontre l’idée ne me serait pas venue de faire de la peinture mon métier et d’en vivre. Il n’est pas moins sûr que si Derain ne poursuivit pas ses études qui l'eussent mené à Centrale et fait de lui un ingénieur, c’est à cette même circonstance qu’il le doit.’’

    maurice vlaminck,f. carco,andré salmon,henri béraud,georges charensol,peinture,littérature,flandre,flamand« […] Cette maîtrise qui se reconnaît dans ses œuvres les plus abouties, il l’atteint pendant cette guerre de 1914 qui a été, pour lui aussi et bien qu’il n’ait pas quitté Paris, l’événement marquant de sa vie. Elle l’a conduit à s’éloigner de la capitale, à rompre avec Derain, à adopter une vision réso- lument pessimiste du monde et de la vie. Il abandonne son atelier de Montparnasse et va s’installer à Valmondois, le pays de Corot, de Daumier, non loin de cet Auvers où Van Gogh s’est suicidé.

    « Mais il est encore trop près de la ville où il fait des séjours de plus en plus rares et, en 1925, il va s’installer aux confins de la Beauce et du Perche. Là il découvre une vieille maison paysanne qui domine à peine le paysage doucement ondulé. Cet horizon immense lui rappelle ces plaines du Nord qu’il aime et d’où sa famille est sortie. Au loin, comme dans les Flandres, un glorieux beffroi : la baie de l’atelier qui s’ouvre largement sur la plaine révèle à l’horizon le clocher de Verneuil-sur-Avre. Une sorte de tour à deux étages justifie le nom de La Tourillère. C’est là qu'il est mort le 11 octobre 1958. »

    Georges Charensol, Les Grands maîtres de la peinture moderne,

    Éditions Rencontre, 1967

     

     


     

    « Parfois la nature n’en finit pas de nous surprendre ! Ainsi, Maurice de Vlaminck – bien que né à Paris – a pour parents un père flamand et une mère lorraine qui sont tous deux musiciens… Autant dire que le petit Maurice côtoie très tôt à la fois le milieu artistique et une certaine essence flamande qui auréole encore de nos jours les courants picturaux… Toutefois, ce futur grand peintre est un très mauvais élève. Il n’use pas beaucoup ses fonds de culotte sur les bancs de l’école et découvre la vie active par différents métiers : coureur cycliste, professeur de violon, journaliste (à l’esprit rebelle). Il se sent cependant titillé par l’envie de peindre et s’adonne à ce qui sera sa vraie grande passion dès 1899. Il a d’ailleurs d’excellentes fréquentations, dont celle de Derain ! Ils louent ensemble un atelier. Cinq ans plus tard, à force d’obstination, il commence à faire parler positivement de lui au point que Berthe Weill décide de lui octroyer une véritable publicité. Deux Salons l’accueillent alors : le Salon d’automne et le Salon des Indépendants. Il rencontre ainsi des surdoués de la peinture tels Marquet, Manguin, Matisse, Braque, Van Dongen… Les ‘'Fauves’’ enthousiasment littéralement de Vlaminck qui, malheureusement, ne mange pas toujours à sa faim…

    maurice vlaminck,f. carco,andré salmon,henri béraud,georges charensol,peinture,littérature,flandre,flamandLa roue finit par tourner et Vollard s’éprend du talent de l’artiste. Il lui achète tous ses tableaux. La guerre éclate, de Vlaminck est mobilisé et, contraint et forcé, abandonne momentanément ses pinceaux. Dès 1919, le succès est au rendez-vous. Il expose chez Druet. Ses toiles s’arrachent, ce qui permet au peintre parisien de s’acheter une maison à la campagne, fuyant – ravi – la capitale française dont il a toujours eu du mal à supporter le rythme trépidant et les mondanités. D’ailleurs, Maurice de Vlaminck aime (violemment – curieux paradoxe !) la nature. On retrouve cette force démoniaque dans sa toile Sur le zinc, expressionnisme affiché aussi dans sa représentation du Père Bouju (1900). Il est certain que Van Gogh l’influence (Moissons sous l’orage, 1906). Affichant son parcours autodidacte, cette liberté assumée explose de toutes parts, tant au niveau du trait spontané, quasi pulsionnel, que de la couleur pure. De Vlaminck reconnaît les grandes pointures de la peinture du début du XXe siècle et ne se prive pas de coucher aussi au bout du pinceau une gestuelle à la Cézanne (Chatou, 1907). Les années passent et, malgré un bref détour par le cubisme lié en partie à sa vénération pour Cézanne, les tons s’assombrissent progressivement mais les contrastes trouent quasiment le support de façon complexe, inattendue et légitime : ainsi le vermillon peut-il faire son apparition à la manière de l’écriture de Stendhal. D’ailleurs, de Vlaminck surprend sempiternellement, utilisant avec un excès délibéré la fibre psychodramatique. Son œuvre est sublime. Notons aussi que ce prestigieux artiste a su mettre sur le papier ses affects et autres fantasmes, se livrant en parallèle aux romans et poèmes : D’un lit dans l’autre, 1902 – Tout pour ça, 1903 – Le ventre ouvert, 1937… »

    Ivan Calatayud

     

     

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    « Maurice de Vlaminck est né à Paris, dans le quartier des Halles, 3, rue Pierre-Lescot, le 4 avril 1876, d’un père flamand, Edmond-Julien de Vlaminck et d'une mère d’origine lorraine, Joséphine-Caroline Grillet, qui eurent trois enfants, une fille et deux fils. Le père exerça d'abord le métier de tailleur. Par la suite, il professa la musique, violon et piano. Sa femme, également musicienne, était un second prix de piano du Conservatoire.

    ‘’Je suis né dans la musique’’, a écrit leur fils qui, bientôt, jouera du violon comme un tzigane, presque sans l’étudier.

    Le grand-père paternel de Maurice était maître tailleur. À la fin de sa vie, dans une maison de retraite, au bord des canaux de Bruges, le vieillard, jusqu’alors parfaitement étranger aux beaux-arts, se mit à peindre spontanément. Un jour peut-être connaîtra-t-on les peintures de Vlaminck l’Ancien.

    CouvVlaminckRadio.pngLe père de sa grand-mère, de Skepere, était capitaine au long cours. Lorsqu’on remonte au-delà de ce capitaine, dans l’entrelacs des arbres généalogiques, les ancêtres de la famille paraissent avoir été, pour la plupart, des fermiers flamands et des marins hollandais.

    Cette ascendance donne un accent particulier à l’amour, qu’au surplus de l’admi- ration, Vlaminck n’a cessé d'accorder à Van Gogh. Lorsqu’il assista, pour la première fois, rue Laffite, à une exposition du pauvre Vincent, les harmonies brutales et chantantes du Hollandais martyr le bouleversèrent au point qu’il a noté dans ses Mémoires : ‘’Ce jour-là, j’aimais mieux Van Gogh que mon père.’’

    On peut, dans le même sens, relever au passage qu’un des rares peintres modernes qui aient trouvé grâce à ses yeux soit un autre Hollandais d’origine, Kees Van Dongen. » (source : ici)

     

     

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    CouvCarcoAmi.png« Ayant vu le jour, dans le quartier des Halles, en face du Square des Innocents, Vlaminck fut élevé dans la banlieue de Paris. ‘‘Ma jeunesse s’est passée sur l’eau et les berges de la Seine parmi les débardeurs, les mariniers, m’écrivit-il à l’occasion d’une petite étude que je lui consacrai. Mon père, musicien était né en Flandre mais de souche hollandaise.

    ‘‘Pour faire de la peinture, déclarait l’excellent homme, faut être riche !’’

    Son rêve était de voir plus tard son fils, chef de la fanfare de Chatou et il ajoutait, le plus sérieusement du monde :

    - De cette façon, tu demeurerais dans la Mairie. Tu serais logé. Tu ne paierais pas de loyer. »

    Francis Carco, L’Ami des peintres,

    Éditions du Milieu du Monde, 1944, p. 67

     

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     Salmon par Vlaminck ou Le Père Bouju

    Maurice Vlaminck, F. Carco, André Salmon, Henri Béraud, Georges Charensol, peinture, littérature, Flandre, Flamand« Vlaminck qui signa d’abord Maurice Wlaminck, Maurice le Flamand. Une riche nature de brute émotive que la vanité empêcha d’être tendre. Une vanité singu- lière, une sorte de déviation en spirale d’une obsession de la modestie, de l’humilité. […] Vlaminck n’a jamais manqué de verve, sauf quand il prenait la plume pour éreinter ses anciens camarades. […] Il doit tout à ses œuvres, étant, comme dit l’autre, parti de rien. Lâchant le chevalet pour l’écritoire, il ajoute une page ou deux à ses recueils de malédictions. Il reprend son thème favori : l’opposition du plein chêne au bois d’ébène. C’est pour lui le plein chêne ; les autres peintres, c’est dans ébénistes, sauf Modigliani, Dieu sait pourquoi. […] Adversaire de la plupart, Vlaminck n’a pas eu d’ennemis. On ne demandait qu’à donner bien de l’amitié à cet artiste souvent admirable. Je pense qu’il paya très cher le plus vaste de ses domaines : la solitude. »

    André Salmon, Souvenirs sans fin. 1903-1940,

    nouvelle édition préfacée par Pierre Combescot, Gallimard, 2004

     

     

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    « On conte que, lorsque Gustave Flaubert et son inséparable Louis Bouilhet venaient ensemble à Paris, les boulevardiers du second Empire faisaient la haie au bord des trottoirs, afin de mieux admirer le couple des ‘‘bons géants’’, qui se ressemblaient comme des frères.

    « Les Parisiens d’il y a vingt ans n’étaient assurément pas moins éberlués, lorsque les peintres Vlaminck et Derain foulaient, côte à côte, de leurs pieds solides, le bitume de la capitale. On voyait se lever vers les deux enfants de Chatou, qu’unit le talent et l’amitié, des nez stupéfaits. Et ces jumeaux en Apollon pouvaient bien s’attarder dans les quartiers les plus suspects sans qu’il vînt à aucun rôdeur l’idée de leur demander l’heure qu’il était.

    avec Derain en 1942

    Maurice Vlaminck, F. Carco, André Salmon, Henri Béraud, Georges Charensol, peinture, littérature, Flandre, Flamand« Ainsi, Maurice Vlaminck n'est pas un génie souffreteux. Ce grand gaillard est un grand peintre. Il porte un des plus beaux noms de la peinture française d’aujourd’hui […] Maurice Vlaminck excelle à discerner la beauté la plus rare dans l’aspect le plus quotidien des choses. Il est le peintre des banlieues, où, sous la clarté pesante et mélancolique des ciels suburbains, les maisons chancellent comme des malades ; il aime les paysages d’eau triste et des jours inquiets. Mais il est, par cela même, le peintre de drames puissants ; il n’en est point qui se tiennent plus ‘‘près de la vie’’. Il a peint autour de Paris, à Lajonchère, à Garches, à Bougival, des paysages qui pourraient servir de décors aux drames des cycles nordiques. Tout cela est brossé d'une main forte, d'une poigne qui domine chez le peintre l’angoisse du poète. Cette contradiction, qui souvent étonna les critiques, traduit parfaitement la nature de Maurice Vlaminck. Il est, en effet, célèbre par son entrain, ses boutades et les mystifications de sa jeunesse. […] Sa conversation a quelque chose d’énorme et de joyeux comme si dans sa voix de cyclope roulaient tous les tambours de la gaité. Chacun dit ‘‘qu’il est jovial’’. Et tous se trompent. Vlaminck, avec son rire d’ogre et ses yeux bleus de gosse flamand, est un artiste anxieux, un rêveur craintif que dévore sans relâche la fièvre du doute. […] Il disait, un jour : ‘‘La vie d’un peintre, c'est la course Paris-Bordeaux. Quand vous arrivez à Tours, il faut qu’il vous reste du souffle pour aller à Poitiers. Là, il faut en trouver pour atteindre Angoulême, et, si vous claquez à Angoulême, c’est comme si vous n’aviez rien fait. Le tout est de bien régler le jeu de ses poumons.’’ »

    Henri Béraud, « Le peintre Maurice Vlaminck ou le colosse anxieux »,

    Le Petit parisien, 31 janvier 1921

     


     

     

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    « Vivre du lait de sa vache, des œufs de ses poules et des pommes de terre de son champ, a toujours été chez moi une idée fixe. Si le hasard me conduit dans une forêt, dans une lande, loin du monde et de la multitude, je m’interroge et des fantômes me poursuivent. Mon grand-père, qui vivait dans la campagne flamande, me pousse sans arrêt à revenir à la vie simple qu’il a vécue : les champs, les prés, la rivière, la terre, les animaux et le silence…

    On est toujours pourchassé par les désirs, les besoins, les inquiétudes et les revanches à satisfaire que les fantômes font naître dans le subconscient. Une de mes sœurs a été poursuivie, toute sa vie durant, par le fantôme de sa grand-mère qui lui a fait accomplir tous les gestes, toutes les folies qu’elle-même n’avait pu se laisser aller à faire.

    Mon grand-père ne me laisse pas de repos. Devant chaque paysage, où les bois, les futaies, les vieux arbres, les vieilles maisons, forment un tableau des temps anciens, mon grand-père me tarabuste afin de me mettre en transes et m’obliger à lui obéir. Pour lui faire plaisir, pour l’apaiser, j’ai souvent peint ce qu’il aimait. Je sais ce qu’il veut et je compose à son intention des paysages âpres et tragiques : ceux où le vent courbe les arbres et fait courir les nuages dans un ciel sombre. J’ai peint aussi des campagnes, des villages sous la neige pour ma grand-mère qui maurice vlaminck,f. carco,andré salmon,henri béraud,georges charensol,peinture,littérature,flandre,flamandétait Hollandaise, ainsi que des natures mortes avec des pots en grès, la soupière en étain et la marmite en terre. Certains fantômes nous invitent à aimer le café au lait, la soupe aux choux et le lard fumé. Mon grand-père devait aimer les chaudrons de cuivre, les meubles lourds et noirs, patinés par le temps. Il devait aimer le feu de bois dans la grande cheminée et fumer la pipe en regardant les flammes.

    Le fantôme de ma mère m’a souvent donné des conseils de modération et celui de mon père des conseils de violence, utiles dans certains cas.

    Les morts poussent les pauvres vivants à réaliser ce qu’ils n’ont pu réaliser eux-mêmes […]. Tous les désirs insatisfaits, tous les espoirs déçus de ces pauvres défunts rendent hystérique et folle la malheureuse humanité. »

    Maurice Vlaminck, Paysages et Personnages,

    Flammarion, 1953, p. 134-136

     

     

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     Maurice Vlaminck, 1949

     

     

  • W.F. Hermans in vertaling

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    Het werk van Willem Frederik Hermans

     

    een algemeen overzicht van de Franse vertalingen en de receptie van La Chambre noire de Damoclès (2006) en Ne plus jamais dormir (2009)

     

     

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    Dames en heren, laat ik om te beginnen het woord geven aan Willem Frederik Hermans zelf:

     

    ‘De schrijver die zichzelf in een slechte vertaling leest, krijgt een gevoel alsof er een prop in zijn mond geduwd wordt.’ (WFH, Dinky toys, 1976)

     

    tweede citaat:

    ‘Ik vind de meeste vertalingen uit het Nederlands, niet alleen van mijn boeken maar anderen ook, zeer slecht.’ (WFH in het vraaggesprek ‘Waarom schrijven’, 1983)

     

    derde citaat:

    ‘Het Nederlandse literaire prestige staat in het buitenland op geen enkele hoogte. Maar befaamd zijn is belangrijk.’ (WFH in ‘Het lijden der vertaalde schrijvers’, 1981, Klaas kwam niet )

     

    vierde en laatste citaat:

    ‘’t Lot van de vertaler is niet te benijden.’

     

    Dit zinnetje staat aan het eind van een kroniek van Hermans uit 1980, ‘Magiërs en vertalers’. ‘’t Lot van de vertaler is niet te benijden’ moet hier met een korreltje zout opgevat worden. De schrijver heeft het over John Vandenbergh, een gerenommeerde vertaler uit het Engels, die ‘a snipe of champagne’ als ‘een kalkoentje champagne’ vertaalde. Een vondst waarvan Hermans onder de indruk was ‘want, groot liefhebber van de prikdrank in kwestie, kon ik niet begrijpen waarom de term “kalkoentje” mij totaal onbekend was. Ik heb het opgezocht in Van Dale. Het blijkt een flesje met een inhoud van 0,2 liter te zijn. Nou goed. Ik drink champagne nooit uit zulke kleine flesjes als Vandenbergh klaarblijkelijk. ’t Lot van de vertaler is niet te benijden.’ In mijn vertaalloopbaan ben ik maar één keer door een uitgever om mijn vertaalwerk getrakteerd op een glaasje champagne – qua inhoud een kalkoentje –, namelijk door uitgeverij Gallimard naar aanleiding van Milan Kundera’s bespreking van La Chambre noire de Damoclès.

    Het lot van de vertaler is misschien niet te benijden, maar dat van de Nederlandse schrijver in den vreemde evenmin, tenminste tot voor kort. Dat blijkt uit verschillende teksten van Hermans waarin hij klaagt over zowel de onbekwaamheid van vertalers als de kwade wil van uitgevers. (Men leze bijvoorbeeld ‘Het lijden der vertaalde schrijvers’.) Koesterde de romancier nog enige hoop op internationale erkenning toen hij zich in Parijs vestigde, uiteindelijk moest hij zich erbij neerleggen dat die hoop ijdel was. Beroemd worden over de grenzen werd hem niet gegund. Een bittere teleurstelling waaraan zijn perikelen met enkele Franse en Belgische vertalers niet vreemd waren.

    WFHHeerlen4.pngPrecies elf jaar vóór zijn verhuizing naar Parijs werd voor het eerst een werk van Hermans in het Frans overgezet en gepubliceerd bij uitgeverij Le Seuil (‘De Drempel’, zou Anatole Biquart / Age Bijkaart zeggen). Voor deze Chambre noire de Damoclès tekende de Belg Maurice Beerblock, een dichter-journalist die voor- namelijk uit het Duits en het Engels vertaalde. De Franse vertaling bleef niet onopgemerkt: nog voordat de verfilming van de Donkere kamer in Cannes gepresenteerd werd en wellicht nieuwe aandacht op de roman vestigde, publiceerde Aragons communistische tijdschrift Les Lettres françaises een recensie getiteld ‘Au cœur des ténèbres’ (een verwijzing naar Conrads Heart of Darkness). France Observateur, een weekblad opgericht door oude verzetstrijders, vroeg zich af of W.F. Hermans een ‘Günter Grass néerlandais’ was.

    WFHHeerlen13.pngDesondanks sloeg de vertaling nauwelijks aan bij het Franse lezerspubliek. Daarvan heeft de geboren Amsterdammer menigmaal de schuld aan de vertaler gegeven. Die laatste heeft daar weinig last van gehad: in ’62, het jaar waarin La Chambre noire het licht zag, was hij op tweeëntachtigjarige leeftijd overleden. Pas in 1991 zou uitgeverij Le Seuil de rechten op het boek vrijgeven. Toen schreef Hermans aan Wouter van Oorschot: ‘Ik hoop dat het u lukt er iets mee te doen, bij voorbeeld een nieuwe vertaling.’ Zo’n zin laat zien dat de schrijver, ook al stond hij na enkele droevige ervaringen argwanend tegenover vertalingen van zijn werk, zich niet uitdrukkelijk verzette tegen alle vertaalplannen, zeker niet als het ging om een vertaling in een taal die hij niet beheerste. Bij zijn leven zijn er een twintigtal vertalingen in boekvorm van zijn werk gepubliceerd, en sinds zijn dood eenzelfde aantal.

     

    WFHHeerlen5.jpgHoe dan ook, in Frankrijk wilde het niet echt vlotten: de in 1965 gepubliceerde vertaling van Het behouden huis (La Maison préservée, in de bundel korte verhalen Nouvelles néerlandaises des Flandres et des Pays-Bas, Seghers, vertaald door de Brusselse dichteres Liliane Wouters) kon Hermans niet uit zijn neerslachtigheid helpen, integendeel. In totaal werden er tot aan zijn dood maar zeven korte teksten (korte verhalen, een toneelstuk en fragmenten uit romans) door verschillende vertalers in het Frans overgezet:

     

    1972: fragment uit De donkere kamer van Damokles in Anthologie de la prose néerlandaise. Pays-Bas, II, Aubier, vertaald door hoogleraar Pierre Brachin, groot kenner van de Nederlandse cultuur, maar weinig getalenteerd in het vertalen.

     

    1975: ‘La machine électrostatique de Wimshurst’ (‘De elektriseermachine van Wimshurst’ uit de bundel Een wonderkind of een total loss), in Les Lettres nouvelles, literair tijdschrift opgericht door Maurice Nadeau (1, n° 3), in een vertaling van Selinde Margueron.

     

    1979: het toneelstuk ‘Périandre’ (‘Periander’, 1974) in het Frans-Engels tijdschrift ADAM, International Review, Londen, 41, n° 410-412, vertaald door Jacques François, een Franse vriend van de auteur.

     

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    maart 1985: ‘Pourquoi écrivez-vous? 400 écrivains répondent’ (kort fragment uit Waarom schrijven?), supplément Libération - herdrukt in de Livre de Poche nr 4086 (1988).

     

    november 1991: het korte verhaal ‘Vers Magnitogorsk’ (‘Naar Magnitogorsk’ 1990), in het prestigieuze La Nouvelle Revue Française, n° 466, vertaald door Louis Gillet, op verzoek van de auteur grondig herzien door Jacques François.

     

    1992: ‘Préambule’ uit Paranoia, in Septentrion, n° 3, ingeleid door Jaap Goedegebuure, vertaald door Jean-Marie Jacquet.

     

    1993: fragment uit De tranen der acacia’s in de bloemlezing Prosateurs néerlandophones contemporains, Ons Erfdeel, vertaald door Jacques Fernaut.

     

    WFHHeerlen6.jpgDe meesten onder u kennen het verhaal: eind jaren tachtig zouden bij Actes Sud vertalingen verschijnen van Het behouden huis en van Nooit meer slapen. Het heeft niet zo mogen zijn: vertaler Philippe Noble, wiens vertaaltalent een paar jaar eerder door Hermans zelf werd erkend, was niet op tijd klaar. Voor Hermans een onacceptabele nalatigheid. Op zijn aandringen werd het contract vernietigd. Tot op zekere hoogte ben ik Hermans daar dankbaar voor: als hij zich soepeler had opgesteld had ik nooit Nooit meer slapen en De donkere kamer van Damokles mogen vertalen. Deze twee romans en een paar andere zouden dan waarschijnlijk bij Actes Sud al in de jaren negentig het licht hebben gezien in een uitstekende vertaling van Philippe Noble.

    Toen Gallimard uiteindelijk rond 2004 de twee meesterwerken besloot te publiceren heeft de uitgever aan drie of vier mensen gevraagd een proefvertaling te maken van de eerste hoofdstukken van De donkere kamer. Dat de erven hoge eisen stelden is begrijpelijk: ik zou hetzelfde hebben gedaan; er worden nog steeds matige vertalingen op de markt gebracht.

    CouvWFHJohann.jpgMaar in mei 2006 was het dus zover: La Chambre noire de Damoclès lag in de boekwinkel. Een voorpubli- catie van twee fragmenten was te lezen in het Vlaamse Franstalige tijdschrift Septentrion,met een beschouwing van G.F.H. Raat over de auteur en zijn werk. Zoals vaker met een Franse vertaling van een in Nederland gecanoniseerd werk heeft de Nederlandse pers bijna evenveel aandacht aan de publicatie van La Chambre besteed als de Franse kranten. ‘Frankrijk laat W.F. Hermans herkansen’ stond b.v. te lezen in De Volkskrant van 26 mei 2006. Een week eerder, had Livres-Hebdo het over ‘Een labyrintische, metafysische roman met de kwaliteiten van een thriller. (…) De auteur zou vast met de vertaling tevreden zijn geweest.’ In het nummer van juni-juli van Page, een ander vakblad voor boekverkopers, onderstreepte Parick de Sinety de nachtmerriedimensie van de roman. Op 19 augustus, sprak Rose-Marie Pagnard in de Zwitserse krant Le Temps van ‘de flambloyante en nog nooit vertoonde verbeeldingskracht van Hermans’. En dat is het zo’n beetje tot de inmiddels beroemde recensie van Milan Kundera in Le Monde van 26 januari 2007. Een paar maanden eerder had Kundera zijn Nederlandse vertaler Martin de Haan op bezoek. Hij vroeg hem: zou je me een mooie Nederlandse roman kunnen aanbevelen? De Haan verwees hem naar La Chambre noire, een half jaar eerder in het Frans verschenen. Dankzij de stem van de auteur van L’insoutenable légèreté de l’être werden enkele buitenlandse uitgevers, met name in Spanje en Tsjechië, attent gemaakt op het bestaan van het ‘œuvre capitale’ van Hermans. Naar aanleiding van het stuk van Kundera - trouwens overgenomen in de Nederlandse pers - werden ook enkele zeer positieve recensies op Internet geplaatst, één in het Arabisch, en enkele in het Frans.


    De enige kritische opmerkingen op mijn vertaling kwamen van de kant van het Hermans-magazine. In het nummer van juni 2007 somde Hermansverzamelaar Joost Glerum enkele ‘schoonheidsfoutjes’ op, kritiek die niet overal relevant was, zoals ik duidelijk mocht maken in een droit de réponse. Glerum had in elk geval de moeite genomen de vertaling van 2006 te vergelijken met die van 1962: al met al was hij zeer te spreken over de nieuwe mouture.

    Ondanks het feit dat de eerste oplage van het boek nog lang niet uitverkocht is, blijft het webloggers her en der boeien. Zo legde een zekere Inma Abbet in juli jongstleden de nadruk op de vertige de l’incertitude: ‘In de roman spelen de dingen zich af op de achtergrond van een vreemd en vervreemdend stadsbeeld. Er wordt een soort eeuwigdurende beweging opgeroepen. Dit komt tot uitdrukking in de vele taferelen die zich in treinen of trams afspelen, die in feite convergerende lijnen zijn naar een onwaarschijnlijke horizon.’

    CouvDormir2.jpgNa het artikel van Kundera had men bij de verschijning in oktober 2009 van Ne plus jamais dormir wat meer nieuwsgierigheid mogen verwachten van de Franse recensenten. Ten onrechte. Recensenten hebben geen tijd, er zijn er maar een paar, met name in België, die enig verstand hebben van Nederlandse literatuur. Galli- mard kan niet alle auteurs die de uitgeverij publiceert even goed promoten, laat staan een schrijver die niet meer leeft. Toch zijn er enkele literatuurcritici die het stukje van Kundera niet helemaal waren vergeten. In de krant Libération van 29 oktober 2009 (‘Hermans sur sols mouvants’) uitte Mathieu Lindon, zoon van de oprichter van les Éditions de Minuit, zijn bewondering door vooral enkele treffende citaten aaneen te rijgen. Zes maanden later, in La Libre Belgique (10 mei 2010, ‘Anti-héros. La route pour nulle part’), nam de criticus Jacques Hermans - geen familie! dat had Willem Frederik zeker niet gedoogd -, dezelfde citaten over als Lindon. Daarbij leverde hij commentaar op enkele aspecten en thema’s van de roman zoals de hang naar kennis, de onmogelijkheid om de medemens te kennen enzovoort. Verder zag Jacques Hermans een verband tussen het werk van zijn naamgenoot en diens twee allergrootste vrienden: ‘Willem Frederik Hermans verdedigt de stelling die zegt dat mens en wereld een surrealistische invloed ondergaan, en hierin staat hij dicht bij Gerard Reve en, tot op zekere hoogte, bij Mulisch. (…) In zijn zowel geestig als cynisch verhaal getuigt de auteur van hetzelfde wantrouwen ten aanzien van de moraal en de beschaving als Harry Mulisch in Het stenen bruidsbed (…). Nooit meer slapen kenmerkt zich door een experimenteren à la Borges, door satires à la Horatius, door een essay-stijl die aan Montaigne doet denken - kortom ontroerende emotie, humor die ontwapent en een ongedwongen stijl, teken van wijsheid.’

    Later verschenen er nog een paar oppervlakkige korte stukjes, b.v. in een vakblad voor bibliothecarissen (Envie de lire. Les coups de cœur des bibliothécaires, n° 30, automne 2010). En in het herfstnummer 2010 van Septentrion wijdde Gerard Raat een artikel aan het boek (niet aan de vertaling): ‘de roman als zoektocht, als bedevaart gezien vanuit een bovenaards perspectief - iets wat de meteoriet symboliseert, de brok steen afkomstig uit de hemel. Alleen vanuit dat perspectief kan men op objectieve wijze het menselijk leven beschouwen.’


    WFHHeerlen11.pngMaar de bespreking die wellicht onze aandacht het meest verdient, is de allereerste waarin Ne plus jamais dormir wordt verdedigd. In Livres-Hebdo van 16 oktober 2009 schreef Alexandre Fillon een stuk waar de naam van de moeder van hoofdpersoon Alfred Issendorf onder had kunnen staan. ‘Mijn moeder,’ vertelt Alfred, ‘is de grootste essayiste van Nederland. (…) Ze schrijft elke week twee artikelen voor twee weekbladen, voorts een halve pagina voor het zaterdagavond- bijvoegsel van een groot dagblad en dan ook nog, eens in de maand, een artikel voor een algemeen cultureel tijdschrift. Alles over buitenlandse literatuur. Samen dertien artikelen in de maand, waarin dertig boeken worden besproken.’ Al met al dus een recensente die geen enkel boek léést, zoals Alfred ons uitlegt in hoofdstuk 27: ‘Ze sloeg ze niet eens open om de ruggen niet te knakken. Ze schreef alleen de titels van de boeken en de namen van de auteurs heel nauwkeurig op kaartjes. De meeste critici doen dat niet eens. (…) Ze schrijft overigens over alle boeken min of meer hetzelfde’. Met andere woorden, de moeder van Alfred neemt genoegen met het schrijven van recensies aan de hand van wat haar Engelse of Franse collega’s publiceren.

    Haar Franse alter ego Alexandre Fillon doet niet voor haar onder. Hij heeft wellicht het dossier dat Gallimard over de auteur en de roman hem deed toekomen vluchtig doorgenomen. Wel heeft hij het boek doorgebladerd, maar niet tot hoofdstuk 27. Op blz. 16 vernam hij dat Professor Nummedal vierentachtig jaar oud was; op blz. 61 las hij, maar dan in het Frans: ‘Ik zou het liefst een meteoriet vinden, een brok afkomstig uit de kosmos en ik zou willen dat het uit een materiaal bestond, dat op aarde nog nooit was aangetroffen. De steen der wijzen, of minstens een mineraal dat naar mij zou worden genoemd: Issendorfiet.’ En wat doet onze criticus? Hij geeft de protagonist de naam Issendorfite, in zijn bespreking - zijn ‘vluggertje’ zou de moeder van Alfred zeggen. Had hij hoofdstuk 16 van het boek gelezen, dan was hij de naam Issendorf tegengekomen. Inderdaad verschijnt, als ik me niet vergis, de achternaam van de hoofdpersoon slechts twee keer in de roman - niet toevallig in verband met de begrafenis van Alfreds vader - maar Issendorf staat wel driemaal vermeld op de flaptekst van Ne plus jamais dormir. Wellicht heeft Alexandre Fillon zijn ‘vluggertje’ geschreven nog voordat de vertaling gedrukt werd. Ik wil hem graag danken voor zijn lofprijzingen, maar zou hem toch willen aanbevelen om voortaan de namen van de protagonisten nauwkeurig op kaartjes te noteren en de zeer bijzondere bril van Professor Nummedal te lenen.

     

    Van de recensenten valt sowieso weinig te verwachten - de literaire kritiek lijkt zo goed als uitgestorven, schreef Hermans in januari ’93. De meeste door hen geschreven stukken bieden niet meer dan een korte, veelal inaccurate samenvatting van het besproken boek; de vertaling komt nauwelijks aan de orde. Van de Franstalige critici die Hermans in het Nederlands hebben gelezen, kent waarschijnlijk niemand zijn Parijse overpeinzingen. In Nederland worden literaire vertalers door kranten gevraagd om te schrijven over talen en culturen die ze goed kennen. In Frankrijk komt dat bijna nooit voor. 

     

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    Tot slot zou ik graag enkele woorden aan één speciale vertaler willen wijden. In 1954 heeft hij Cratères en feu (1951) vertaald, het eerste boek van de vulkanoloog Haroun Tazieff. Eveneens uit het Frans zette hij enkele gedichten van Oscar de Lubicz Milosz (1877-1939) in zijn moedertaal over. In 1981 publiceerde De Bezige Bij zijn vertaling van de Prix Goncourt 1922: De martelgang van de dikzak, oftewel Le Martyre de l’obèse van Henri Béraud. Het is W.F. Hermans, als vertaler vooral bekend om de Nederlandse versie van de Tractatus (1975) van Wittgenstein. De Vlaamse dichter Gust Gils loofde zijn overzetting van de poëzie van Milosz: ‘hoe onwaarschijnlijk het ook moge klinken, deze vertalingen waren béter dan de Franstalige originelen’.

    WFHHeerlen2.pngBehalve deze vertalingen zelf moeten we Hermans in dit verband ook dankbaar zijn voor de essays die hij ons heeft nagelaten over het werk dat hij vertaalde en over de schrijvers ervan. Ook heeft hij behartenswaardige opmerkin- gen gemaakt over andere aspecten van de Franse literatuur. Maar met het meeste genoegen verwijs ik u naar de vaak smakelijke bladzijden die hij heeft gewijd aan de martelgang van de vertaler.

     

    Ik dank u. 

    Daniel Cunin

     

    Tekst van een lezing gehouden op zaterdag 17 september 2011 ter gelegenheid van het symposium ‘W.F. Hermans. Ik heb altijd gelijk. 1951-2011’ (Schunck*, Heerlen)

     

     

     

    Eerste bladzijden van Le Martyre de l’Obèse: Franse versie en vertaling van W.F. Hermans

     

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