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Traductions-Traducteurs - Page 25

  • Traduction, traductologie, histoire de la traduction

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    Entretien avec Jean-Yves Masson

     

     

    J-YMasson2.pngNé en 1962, Jean-Yves Masson est professeur de littérature comparée, éditeur et écrivain. Spécialiste de l’histoire de la traduction littéraire et grand connaisseur des lettres allemande, irlandaise ou encore italienne, il a traduit des œuvres de Yeats, Mario Luzi, Roberto Mussapi, Leonardo Sinisgalli, Pétrarque, Adalbert Stifter, Else Lasker-Schüler, Heinrich Kleist, Rainer Maria Rilke, Hugo von Hofmannsthal… Dans ce long entretien (Archives Audiovisuelles de la Recherche), il nous livre ses réflexions sur le travail du traducteur et l’histoire de la traduction.

    Avec Yves Chevrel, il prépare une Histoire des traductions en langue française qui paraîtra en plusieurs volumes aux éditions Verdier.

     

     

     

    J-YMasson1.png

     

  • Le traducteur / The translator / De vertaler

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    Un film de Richard Lecoq

     

    Le Traducteur, Fiction Noir & Blanc, Super 8mm, 1996, avec Jean Louis Berdat, Karina Krawczyk

     

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  • Sans la traduction, la littérature resterait tribale

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    « À quoi sert la littérature ? »

    Un discours de Hubert Nyssen (2007)

     

     

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    Vidéo de l’intégralité du discours

    ici

     

    Extrait

    « […] Pas un livre qui, d’une certaine façon, ne soit un appel au désir donc à une forme d’insurrection. Espoir et désespoir, élans et chute, proférations et silences sont alors des manières de manifester la reconnaissance du désir comme un premier pas dans la conquête d’une liberté, celle d’être présent dans le grand concert des humains. Les écrivains qui sont honorés ici le savent, et je sais qu’ils le savent parce que je l’ai lu dans leurs livres.

    Or une œuvre de littérature ne va jamais seule comme peuvent aller une sculpture, un dessin ou une sonate qu’il ne faut ni modifier ni travestir quand on change de territoire. La littérature, elle, est irriguée par la langue dont elle se sert. Volens nolens elle est fille de sa langue mère, elle est portée par cette langue qu’en même temps elle déploie et elle porte. Une langue qui la contraint et qu’elle contraint, qui l’entrave et qu’elle débride, qui la défie et qu’elle défie. Une langue si chargée d’histoire, de règles, de traditions et de souvenirs, qu’il n’est pas un livre qui, par les traces et sédiments de cette langue, ne traîne avec lui des réminiscences du passé, des fragments de la mémoire collective et l’un ou l’autre scintillement d’une culture ancienne. Toutes choses dont les nuances échapperaient à notre perception sans le concours essentiel de la traduction. Car si une œuvre littéraire est en soi une traduction de ce qu’elle entend représenter, elle ne peut offrir d’accès aux lecteurs d’une autre langue sans le concours de sa propre traduction. C’est l’une de ces évidences dont Paulhan disait avec humour qu’il est dans leur nature de passer inaperçues : sans la traduction, sans les traducteurs qui sont à leur manière des écrivains, la littérature resterait tribale.

    Voilà peut-être d’abord à quoi elle sert, la littérature. Par l’intelligence et la force de ses représentations, par leur multiplicité, et avec le concours de ses traductions, elle sert à nous éclairer sur le monde en ses multiples états, à nous en révéler les hideurs et les splendeurs, les astres et les désastres, à nous faire comprendre sa logique et ses contradictions, à nous faire sentir sa cruauté et sa tendresse. Elle sert, la littérature, à nous permettre de nommer le monde en sa diversité, et elle nous autorise par la lecture, qui est elle-même une traduction, à l’enrichir de nos propres percepts avant de la transmettre à nos successeurs. »

    Hubert Nyssen

      

    Ce discours a été prononcé en septembre 2007 à l’occasion de la remise du titre

    de docteur honoris causa de l’Université de Liège

    à Nancy Huston, Paul Auster, Alberto Manguel et Bahiyyih Nakhjavani.

     

    Les lettres néerlandaises aux éditions Actes Sud : ici

     

     

    Hubert Nyssen, à livre ouvert (2009)

    documentaire de Sylvie Deleule

     

    Entretien avec H. Nyssen

    3 autres entretiens avec H. Nyssen sur le site de Jacques de Decker

     

     

  • Propos de traducteurs du néerlandais

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    Voix de Belgique

     

     

    En 2001, l’émission « Courant d’Art » a proposé un documentaire sur la traduction littéraire. Il donne la parole à Caroline Lamarche qui évoque brièvement le travail de son traducteur en anglais, ainsi qu’aux traducteurs Françoise Wuilmart, Rose-Marie François et Patrick Grilli.

    Derluyn1.pngÉcrivain elle-même, Rose-Marie François a traduit des auteurs allemands, autrichiens, lettons et suédois, mais aussi quelques poètes d’expression néerlandaise : Eddy van Vliet, Hans van de Waarsenburg et Eric Derluyn, (D’un bond léger dans l’immortalité. Kleine sprong in onsterfelijkheid, recueil bilingue, 1987).

    Fondatrice et directrice du Centre Européen de couvJeudi15h30.pngTraduction littéraire (C.E.T.L.), Françoise Wuilmart s’est elle aussi distinguée par ses traductions de l’allemand. On lui doit également des transpositions d’œuvres d’écrivains flamands et néerlandais (roman, essai, pièce de théâtre) : Peter Verhelst (Cette fleur est ma révolution), Kristien Hemmerechts (Jeudi 15h30), Marijke Schermer (Le Couple Alpha), Douwe Draaisma (Pourquoi la vie passe plus vite à mesure qu’on vieillit)… On peut l’entendre s’exprimer sur le thème « traduire, c’est traduire la culture » : ici

    RougeDécanté1.pngQuant à Patrick Grilli, il a signé des traductions de romans de Jeroen Brouwers (L’Éden englouti, Rouge décanté), Frans Kellendonk (Corps mystique), Tim Krabbé (L’œuf d’or), Kristien Hemmerechts (Ana- tomie d’un divorce, Le jardin des innocents), Marcel Möring (La Fabuleuse histoire des Hollander) ainsi que d’ouvrages des historiens Jan Romein (Les Fondements sociaux et économiques du fascisme) et H.L. Wesseling (Le Partage de l’Afrique, Les Empires coloniaux européens 1815-1919).

     



     

     

  • Le Traducteur amoureux (1)

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    Parole aux traducteurs

     

     

    traduction littératire,entretiens avec des traducteurs

    La Machine à traduire (Les Shadoks)

     

     


    Avant de donner à la paroles à des traducteurs de divers horizons, écoutons Jacques Gélat, auteur des romans Le Traducteur (2006) et Le Traducteur amoureux  (2010) publiés aux éditions José Corti.


     

     

    Entretien avec Claude Porcell (1946-2008), traducteur, à propos de son travail sur les pièces de Thomas Bernhard


     

    Philippe Jaccottet. Traduire pour vivre


     

    Robert Davreu, traduire Sophocle

    Robert Davreu sur James James Cañón (Dans la ville des veuves intrépides)

     

     

    Maria Efstathiadi à propos de l’écriture et de la traduction

     


    Arthur Langerman à propos de sa traduction du yddish d’un recueil de nouvelles de Sholem Aleikhem (1859-1916). Entretien radio 
    : ICI 

     

    Brice Matthieussent à propos de son roman Vengeance du traducteur


     

    Entretien avec Alain Walter, traducteur de l’œuvre du poète japonais Bashô

     

    Georges Nivat, traducteur de Soljenitsyne


     

    Pascal Collin à propos de sa traduction de Hamlet mise en scène par David Bobée

     

    Interview de Régis Boyer

     

    Petit entretien au bar à vin : Andreï Kourkov et son traducteur Paul Lequesne    

     

    Entretien avec Nicolas Richard, traducteur de Vice Caché de Thomas Pynchon

     

    Georges-Arthur Goldschmidt à propos de traductions de classiques allemands

     

    Annie Curien : la traduction comme expérience d'un cheminement - à propos de la traduction de poèmes de Leung Ping-kwan

     

     

    Voir aussi

    L’écrivain Hugo Loetscher s’exprime sur l’importance de la traduction de ses livres en français : ICI

    les entretiens à propos du film Traduire de Nurith Aviv

    divers entretiens sur le blog du CITL et sur ce blog : ici, iciici, ici & ici.