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peinture - Page 9

  • Intermède Alphons Diepenbrock (2)

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    Alphons Diepenbrock - Hymne à Rembrandt

    (1906)

     

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    partition : ICI

     

    d'après un poème de P.H. van Moerkerken

    Eva-Maria Westbroek: Soprano 
    Choeur : Omroep Koor
    Orchestre : Radio Symfonie Orkest
    Chef d'orchtestre : Ed Spanjaard
     


     

    Alphons Diepenbrock (1862-1921), l’un des plus grands compositeurs néerlandais. Ce francophile catholique autodidacte a laissé un nombre important d’essais sur la musique et l’art réunis en un volume en 1950. Il tenta avec le peintre Der Kinderen de créer un foyer culturel catholique à Bois-le-Duc.

     

     

     

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  • Conversation avec Rembrandt

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    LA VRAIE VIE EST ABSENTE

     

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    Dans Conversation avec Rembrandt (Seghers, 2006), l’écrivain suisse François Debluë nous invite à entrer dans l’intimité du grand peintre. Tutoyant le natif de Leyde, s’adressant à lui comme à un correspondant qu’il voit épisodiquement, il opte pour un parcours intimiste jalonné par des autoportraits dont les principaux sont reproduits en fin de volume. Dès qu’il en a la possibilité, l’amoureux qu’il est part sur les traces de l’aimé : Amsterdam, Londres, Vienne, New York, Paris, Karlsruhe, Munich… Pour s’entretenir avec lui dans le silence : « Dans ce silence naissait parfois la parole, comme naît la lumière des ombres que tu peins. » Sa quête n’est pas celle du biographe : « Ce n’est pas ta vie que j’interroge. Ce sont les traits de ton visage. Et ce n’est pas de toi seulement qu’ils me parlent : c’est de moi, aussi bien, et de tous ceux que tu regardes. » Narcissisme, miroirs, séduction, nostalgie, intérieurs du Siècle d’or, salles de musée en l’an 2000, sens de l’œuvre d’art et de l’écriture, vieillesse, volupté, caresses, fragments de vie, images de la mort se chevauchent pour explorer le cœur d’une relation. En cours de lecture, le lecteur cueille une phrase, un aphorisme : « Donner vie à un enfant, c’est donner un autre avenir à notre passé. »

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    Entre proses et poèmes, l’écrivain s’arrête un instant sur un mot néerlandais – tronie –, sur la langue maternelle du peintre : « La langue que tu parles sonne plus âpre et plus dru que la mienne, mais les voyelles y traînent parfois en longueur comme elles font aussi sous mes latitudes. La langue que tu parles a des sons de carillons et de bières entrechoquées, des saveurs d’eau douce mêlée d’algues. » Sur une singularité batave : « Tu es d’un pays où l’on affectionne les miroirs ; où l’on cherche sans cesse, été comme hiver, à capturer la lumière du dehors pour la multiplier au dedans. » Il s’arrête aussi sur le Rembrandt qui se représente - ainsi que l’a fait un de ses contemporains, le poète et pasteur Jacobus Revius (1586-1658), dans le célèbre sonnet Hy droegh onse smerten - dans le rôle du bourreau de Jésus.

    Plus on avance dans le livre, plus l’auteur émerge du clair-obscur, plus Rembrandt – mendiant ou vieillard – nous parle de François. Plus François – qui aspire à la grâce des grâces, celle de « s’aimer humblement soi-même » – observe les visages de Rembrandt, plus le passage placé au milieu du livre, au centre de la Conversation, semble émerger avec lui :

    Plusieurs fois, tu peins le visage du Christ. Le plus risqué de tous, mais le plus urgent aussi. Tu oses enfin ce que tu n’as jamais osé.

    Le Christ, oui : c’est lui que tu interroges, c’est à lui que tu viens enfin ; c’est vers lui peut-être que tu n’as cessé d’aller, par des chemins dont tu ne savais pas où ils devaient te conduire.

    Il est l’homme ; et il est plus que cela.

     

    Daniel Cunin

     


    Rencontre avec François Debluë

     


     
  • Intermède Vermeer (1)

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    « Rien n'est plus beau, je crois,

    qu'un Vermeer que l'on montre à la femme qu'on aime. »

    Sacha Guitry

     

    Musique : J.S.Bach - Adagio from easter oratorio

     

     

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  • Le Naturalisme en Hollande - Les Peintres

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    L'ECOLE HOLLANDAISE par PHILIP ZILCKEN (1885)


    Avant même la trentaine, le peintre-graveur Philip Zilcken se fixe comme tâche de mieux faire connaître en France un certain nombre de ses compatriotes, ainsi qu'en témoigne le texte reproduit ci-dessous, paru dans la Revue indépendante (01/05/1885). L'auteur évoque le naturalisme en peinture, soit l'école hollandaise du milieu du XIXe siècle, les Mesdag, Maris, Israëls, Mauve, Bosboom, Gabriël, Weissenbruch...


     

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    source : Gallica

     

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  • Les Frères Maris (1)

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    JACOB, MATTHIJS ET WILLEM MARIS par Philippe ZILCKEN (1)


    Dans la série des textes du Haguenois Philippe Zilcken sur la peinture hollandaise du XIXe siècle, nous reproduisons ci-dessous une étude sur les frères Maris telle qu'elle a paru dans Peintres hollandais modernes (Amsterdam, J.M. Schalekamp, 1893, p. 49-96).


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    D'après une eau-forte d'après J. Maris

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    D'après une eau-forte d'après J. Maris
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    (à suivre)