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Deshima - Page 2

  • Deshima, n° 6

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    De Anna Maria van Schurman à Rozalie Hirs

     


     

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    Anna Maria van Schurman


    Le dernier numéro de Deshima, revue d’histoire globale des pays du Nord, est largement consacré aux pays scandinaves à travers des dossiers portant sur le développement durable dans l’architecture et l’urbanisme et sur la littérature jeunesse. La rubrique « Savants mélange » invite ensuite le lecteur en Islande dans les pas de Xavier Marmier, à Paris dans ceux de Hans Christian Andersen et en Finlande dans l’œuvre de la peintre Helene Schjerflbeck.

    Les Pays-Bas ne sont toutefois pas oubliés : une visite, en 1652, de la Hollande savante, entre autres chez Anna Maria van Schurman, avec le grand érudit français Pierre-Daniel Huet, un article charnière dans la carrière de Johan Huizinga ainsi qu’un choix de poèmes de Vasalis et de la compositrice Rozalie Hirs*.

     

    Deshima, poésie, Pays-Bas, Scandinavie, Vasalis, Rozalie Hirs, Pierre-Daniel Huet, Xavier Marmier

     

     

     SOMMAIRE

     

    Thomas Beaufils & Thomas Mohnike : Préface


    Modèle nordique et développement durable

    Deshima, poésie, Pays-Bas, Scandinavie, Vasalis, Rozalie Hirs, Pierre-Daniel Huet, Xavier MarmierAurélie Choné & Philippe Hamman : Faut-il rendre la ville invisible ? Retours sur le « modèle nordique » d’urbanisme durable

    Philippe Hamman : Les ex- périences de « villes durables » nordiques en Europe. Visibilité et invisibilité d’un « modèle » d’action publique

    Karine Dupré : Ville ou quartier durable en Fin- lande. Entre modèle et fantasme

    Karen Hoffmann-Schickel : Le village du Père Noël de Rovaniemi : imaginaires du Nord, syncrétisme culturel et construction éco-touristique

    Giacomo Bottà : Sustainable Helsinki as a Reality and as a Cultural Representation

    Klas Sandell : Friluftsliv et allemansrätt : « vie au grand air » et droit universel d’accès à la nature en Suède : Identité, démocratie et inspiration éco-politique (trad. Emmanuel Curtil)

    Martin Kylhammar : Écologie et politique ? Et si l’on donnait la parole aux écrivains... (trad. Mélanie Hatava & Mélanie Louchard, révisée par Sylvain Briens)

     

    L’identité en question(s) dans la littérature de jeunesse scandinave

    Deshima, poésie, Pays-Bas, Scandinavie, Vasalis, Rozalie Hirs, Pierre-Daniel Huet, Xavier MarmierBente Christensen : L’argent et la vie : la littérature pour jeunes filles dans la Norvège de l’entre-deux-guerres

    Lena Kåreland : Les différents visages du pouvoir – classe, genre et sexualité. La littérature suédoise pour la jeu- nesse, 1985-2010

    Björn Sundmark : Guer- riers égarés : Les Vikings dans la littérature de jeunesse

    Catherine Renaud : Entre tradition, modernité et mondialisation, l’identité culturelle dans le livre pour la jeunesse danois contemporain

    Svante Lindberg : Performativité et ap- partenance samis et amérindiennes dans le roman pour la jeunesse. Ann-Hélen Laestadius (Suède) et Michel Noël (Québec)

    Annelie Jarl Ireman : La nouvelle Suède vue de l’intérieur. Jeunes en quête d’identité

     

    Savants mélanges

    Deshima, poésie, Pays-Bas, Scandinavie, Vasalis, Rozalie Hirs, Pierre-Daniel Huet, Xavier Marmier

    Pierre-Daniel Huet

    Guillaume Ducœur : Pierre-Daniel Huet et la Hollande : voyage, éru- dition et éditions

    Gaëlle Reneteaud : Évo- lution de la représentation de l’Islande et des Is- landais en France, l’apport du philologue et voyageur Xavier Marmier au XIXe siècle

    Kristina Junge Jørgensen : Hans Christian Andersen à Paris

    Anne-Estelle Leguy : Les visages d’Helene Schjerfbeck (1862-1946) – les traits contrastés d’une légende

    Johan Huizinga : De l’oiseau Charadrius (trad. Thomas Beaufils, Sébastien Pettoello, Guillaume Ducœur  & Martine Breuillot)

     

    Arts et lettres des pays du Nord

    Rozalie Hirs : Poèmes (trad. Kim Andringa & Daniel Cunin)

    M. Vasalis : Poèmes (trad. Daniel Cunin & Kiki Coumans)

     

    Pour se procurer le  numéro (392 p., 15 euros) : revue Deshima

     


    Deshima, poésie, Pays-Bas, Scandinavie, Vasalis, Rozalie Hirs, Pierre-Daniel Huet, Xavier Marmier* Les 10 poèmes de Rozalie Hirs publiés dans ce numéro sont extraits de Geluks- brenger (2008). Nous proposons ci-dessous un poème en néerlan- dais et sa version an- glaise tels qu’ils figurent dans le récent recueil ge sta mel de werken (Amsterdam, Querido, 2012) : il s’agit du premier volet d’une série qui explore les règles intrinsèques du néerlandais et de l’anglais – par le moyen de structures syntaxiques – à partir de groupes  lexicaux  présents dans le poème [0].

     

     

    het wil en wil je

     

    [0]

     

     

    het wil en wil je tegen die boom daar

    zien van hoe je stam bloeit in parels

    vochtigst zaadbad weg te drinken grasland

    in zeven sloten langs het tafelblad tegelijk

    onze handen elkaar te grazen trapgat

    nemen roekeloos waar met ons het roer om

    en om zonder een lettergreep knoppen

    betasten de jij en jij die wij bloot in het verwogen

    verhemelte weg te gaan aangroeien

    tot duizend sterren wegschietende

    hemelen er binnenin wegen

    tegen een huidrots van water?

     

     

     

    long at present longing

     

    [0]

     

     

    it wants and will you against that tree there

    look away from your stem blossoming pearls

    wettest bath of seeds drink pastures

    seven streams along the tabletop at once

    meadowing our hands into a daredevil stairwell

    turn the helm to where with us around and around

    without a syllable feel buds uncovering

    the you and you of us stirred bare in the palate

    go to grow away into a thousand stars

    expulsion of heavens inside as to weigh

    against the skinrock of water?



    deux reproductions du tableau de Helene Schjerfbeck, Park Alley, 1882-1884 (détails), Ostrobothnian Museum, Collection Karl Hedman (Pohjanmaan Museo) (©: Vaasa, Ostrobothnian Museum, Collection Karl Hedman).


     

  • Deshima – hors série n° 2

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    Strindberg et la ville / The cities of Strindberg

     

    Actes du XVIIe colloque international August Strindberg, Université de Strasbourg, 3-5 juin 2010

     

    Textes réunis par Elena Balzamo & Sylvain Briens


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    Sommaire

     

    Entre la ville et la campagne

    Elena Balzamo : Les villes épistolaires de Strindberg

    Barbara Lide: “Undrar fortfarande varför jag som stadshatare skall bo i stad.” Strindberg in Berlin


    Ville visible et invisible

    Massimo Ciaravolo : Stockholm-Paris: Interaction as Structure in Sleepwalking Nights on Wide-awake Days 

    Anita Persson : Walking with August Strindberg. Reading the city

     

    Ville sensible

    Jan Balbierz : Men on the Edge of Nervous Breakdown. Some Remarks on Strindberg, Hamsun, Medicine and the City 

    Franco Perrelli : Ensam: the Narrator, the Town and an Adventure of Perception

     

    L’espace urbain sur la scène 

    Rikard Schönström : The Enveloping Home. Envisioning the House in Strindberg’s Chamber Plays 

    Jørgen Stender Clausen : Strindberg’s The Ghost Sonata. A Mumming Play

     

    Ville hétérotopique

    Mickaëlle Cedergren : Le monastère ou le refuge hors ville. Une tentative de remasculinisation 

    Eszter Szalczer : The City as Stage

    Maxime Abolgassemi : « Une ville vibre toujours » : circulation dans le Paris hétérotopique d’Inferno

     

    Ville du présent, ville du passé 

    Annie Bourguignon : Stockholm dans Götiska rummen et Svarta fanor

    Antoine Guémy : Gamla Stockholm : le fantôme de la ville. Strindberg, ethnologue 


    La ville fin-de-siècle 

    Henrik Johnsson : Strindberg and the Esoteric City

    Cecilia Carlander : Milieux opposés : Au bord de la vaste mer, Inferno et l’imaginaire décadent 

     

    La ville comme outil littéraire 

    David Gedin : Constructs of Meaning: Red Room, Inferno, Alone

     

     

    Commander la revue Deshima

     

     

  • DESHIMA n° 5

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    Regards sur l’histoire africaine des pays nord-européens

     

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    Le dernier numéro de Deshima propose un dossier plein de surprises sur les liens entre Afrique et pays de l’Europe septentrionale. Côté littérature, la nouvelle Petit cheval du Néerlandais Tomas Lieske nous emmène à travers mythes et phobies dans une Égypte ancienne peuplée de centaures. Dans Adelheid, le jeune prosateur norvégien Gaute Heivoll étale sa virtuosité (restituée grâce à un collectif de traducteurs). Norvège à l’honneur aussi avec Torild Wardenœr dont Anne-Marie Soulier a traduit quatorze poèmes empruntés à divers recueils. Suivent sept poèmes du Flamand Peter Holvoet-Hanssen et six du Néerlandais Jaap Robben (illustrés par Benjamin Leroy et tirés du recueil pour enfants Zullen we een bos beginnen ?).

     

     

    Sommaire

     

     

    AFRIQUE

    Thomas Mohnike

    Itinéraires imbriqués : Éléments d’une histoire africaine des pays nord-européens

    Frederike Felcht

    On the topography of H.C. Andersen’s travelogue I Spanien (traduit de l’allemand par Ingo Maerker et Michelle Miles)

    Joachim Schiedermair

    Turmoil in the Dark Continent. Gender, Mimicry, and Colonial Resistance in Verner von Heidenstam and Peter Høeg (traduit de l’allemand par Ingo Maerker et Michelle Miles)

    Christine Smith-Simonsen

    Mythbusting. Looking for Norwegians in the colonies

    J.P.B. de Josselin de Jong

    Le « negerhollands » de Saint-Thomas et de Saint-Jean (présenté Thomas Beaufils, traduit du néerlandais et annoté par Pierre Meersschaert avec la collaboration de Thomas Beaufils)

    Claudia Huisman

    Soldats africains dans les Indes orientales néerlandaises. Belanda Hitam

    Wouter van der Veen

    Vermeer en Afrique. L’allégorie de l’histoire de Helmut Starcke

    Catherine Repussard

    JunkerInnen en Afrique. Les « fermes africaines » de Frieda von Bülow et Karen/Tania Blixen

    Frederike Felcht

    Les politiques de la faim dans Sult (La Faim) et Life & Times of Michael K

    Dorian Cumps

    Explorations dans l’imaginaire (sur l’œuvre de Tomas Lieske)

    Tomas Lieske

    Petit cheval (nouvelle traduite du néerlandais par Daniel Cunin)

     


    SAVANTS MÉLANGES

    Annie Bourguignon

    Peut-on lire Nordahl Grieg au XXIe siècle ?

    Karin Ridell

    Identités et appartenances linguistiques, nationales et régionales. Conversations dano-suédoises dans la région d’Öresund

    Martin Kylhammar

    Rompez ! Rompez ! L’art moderne de faire table rase du passé (traduit du suédois par Sylvain Briens et Max Stadler)

    Alexis Metzger & Martine Tabeaud

    Neiges et glaces dans les peintures hollandaises du Siècle d’or

    Odile Parsis-Barubé

    Les commencements de l’étrangeté. Nord et Midi dans l’imaginaire romantique français de la limite

     


    ARTS ET LETTRES DES PAYS DU NORD

    Annick Drösdal-Levillain

    Gaute Heivoll

    Gaute Heivoll

    Adelheid (nouvelle)

    Anne-Marie Soulier

    Torild Wardenær

    Torild Wardenær

    Poèmes (traduits du suédois par Anne-Marie Soulier)

    Peter Holvoet-Hanssen

    Poèmes (traduits du néerlandais par Daniel Cunin)

    Jaap Robben

    Six poèmes (illustrés par Benjamin Leroy, traduits du néerlandais par Daniel Cunin)

     

     

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    ABSTRACTS

     

    Frederike Felcht

    On the Topography of H. C. Andersen’s travelogue I Spanien

    Deshima, revue, Afrique, littérature, Norvège, Pays-Bas, HamsunThe article explores how space is represented in Hans Christian Andersen’s I Spanien (1863). The travelog begins at the French border and continues through Spain via Gibraltar, down to Morocco, and from there back to Spain via another route. It is characterized by precise observations, numerous poems, and passages of lyrical prose. The descriptions of architecture and infrastructures, landscapes and cities are enriched with inter-textual references, historical background information, and the emotions of the first-person narrator. This creates a complex image of the spaces described, which is analyzed with the help of David Harvey’s Marxist cultural geography and Edward Said’s postcolonial theory. The emphasis of this inquiry is on the relationship between Denmark, Spain, and Africa in the topography of I Spanien. The article demonstrates how I Spanien establishes a hybrid geography of mutual relations and thus opens a space for a different understanding of the relationship between Europe and Africa than was common in the nineteenth century.

     

    Joachim Schiedermair

    Turmoil in the Dark Continent. Gender, Mimicry, and Colonial Resistance in Verner von Heidenstam and Peter Høeg

    Deshima, revue, Afrique, littérature, Norvège, Pays-Bas, HamsunIn postcolonial studies, the subversion of binary ways of thinking is regarded as a useful device for resistance. One of the strategies used for overcoming binaries is “mimicry”, which means that the colonized imitate their colonizers in order to communicate on the same level. At the same time, imitation can never be just a copy; it will always change the original. This hypothesis is examined using two literary texts from Scandinavia: Peter Høeg’s Rejse ind i et mørkt hjerte (1990) and Verner von Heidenstam’s Endymion (1889). Both texts connect the colonial situation with the subversion of gender differences. Høeg meets our expectations, since in his text the breakdown of the gender paradigm causes the deconstruction of the domination of colonial power, whereas the analysis leads us to the surprising result in Heidenstam’s text that the subversion of gender differences stabilizes the colonial difference.

     

    Christine Smith-Simonsen

    Mythbusting: Looking for Norwegians in the Colonies

    During the past ten years, a line of research has been published that puts the Norwegian self-image of imperial innocence under scrutiny. The myth that Norway never partook in any colonial adventures has been challenged by a series of studies showing how a number of Norwegians followed in the wake of colonialism, taking the opportunities at hand to establish trade and other enterprises, buy land, settle permanently, enlist in colonial services, and even run commercial estates of notable sizes.

     

    J.P.B. de Josselin de Jong

    Negro-Dutch in St. Thomas and St. Jean

    This article by J.P.B. de Josselin de Jong, translated from the Dutch original, retraces the question of the crossbreeding between African languages and Dutch in Negro-Dutch, which was spoken in the Danish Antilles until the beginning of the twentieth century. This Creole, essentially spoken by slaves, was influenced by the idioms of the former Dutch colonizers. In it, we can recognize traces of the language spoken by Zealand’s sailors, which dominated the triangle trading area and the sugar plantations in this region in the seventeenth century. In December 12, 1916, the Danish Antilles were sold to the United states of America who were interested in their strategic position near the Panama canal. Since then, they were named the Virgin Islands.

     

    Claudia Huisman

    Belanda Hitam: African Soldiers in the Dutch Indies

    Deshima, revue, Afrique, littérature, Norvège, Pays-Bas, HamsunStarting in 1830, the Dutch were obliged to reinforce their troops in the East Indies (now Indonesia) to extend their colonial domination. Because of the shortage of European soldiers, the Dutch turned to the Gold Coast in West Africa. As of 1637, they were in possession of Elmina, the commercial port of the Ashanti kingdom, from which tens of thousands of slaves were shipped to Brazil, Curacao, Surinam and other places to work on plantations. But the Dutch had little success recruiting Ashanti volunteers. Only 3,000 men left for Java between 1831 and 1872. These Belanda Hitam (Black Dutch) participated in military campaigns in Borneo, Bali, and Sumatra. They were considered to be “insolent Negroes,” unable to adapt to colonial society. And yet they eventually became completely integrated, and most of them stayed in Java and started families. To counterbalance their story of becoming Black Dutch citizens in the East Indies, I evoke the extraordinary adventure of two Ashanti princes, Kwasi and Kwame, who were sent to Holland to obtain a Dutch education and become Black Dutch citizens by striking the opposite path in a story related by Arthur Japin in his beautiful novel The Two Hearts of Kwasi Boachi.

     

    Wouter van der Veen

    Vermeer in Africa: The Muse of History of Helmut Starcke

    When the Dutch VOC settled in what was to become the Republic of South Africa in the middle of the seventeenth century, the San and Khoi populations they encountered did not realize that the end of their culture and way of life was in sight. The Dutch brought weapons, technology, and illnesses that would change the south coast of Africa forever. What they did not bring, surprisingly, was their art. It seems that seventeenth-century Dutch paintings were of no use overseas. German-born artist Helmut Starcke painted a true masterpiece by portraying his own interpretation of a world-famous work by Johannes Vermeer, The Art of Painting. This essay reflects on the questions raised by Helmut Starcke’s painting from a truly “art-historical” perspective, for Starcke gave his intriguing work the title The Muse of History.

     

    Catherine Repussard

    Gentlewomen in Africa. The African Farms of Frieda von Bülow and Karen (Tania) Blixen

    deshima,revue,afrique,littérature,norvège,pays-bas,hamsunAlthough Frieda von Bülow and Karen Blixen lived in different times, they shared a strange community of fate. Both of them staged their lives in East Africa in novels: Bülow in Im Lande der Verheißung (1899) and Blixen in Out of Africa / Den afrikanske Farm (1937). The two writers share a colonial attitude and treat Africa in similar ways. They confess their adoration for African nature and succumb to the spell of exoticism when encountering a continent of charming beauty, all the while reaffirming their attachment to their worlds of origin by relying on the image of an immense African farm overseen by a woman with a firm hand. In the two novels, a white, European aristocratic woman is depicted as exercising authority over the indigenous population, thus enacting a kind of “feudal colonial feminism” as a condition for her own liberty and liberation. The African farm thus becomes a symbol of a utopian social project that opens up a field of unlimited possibilities, combinations, hybridizations, and reconstructions, erasing borders of time and space as well as those of identity.


    Frederike Felcht

    The Motif of Hunger in Sult and Life & Times of Michael K

    Deshima, revue, Afrique, littérature, Norvège, Pays-Bas, HamsunThis essay demonstrates the analytical potential of the motif of hunger in Knut Hamsun’s Sult (Hunger) (1890) and J. M. Coetzee’s Life & Times of Michael K (1983). Sult was published in Norway at the end the nineteenth century and Life & Times of Michael K in South Africa almost one hundred years later. In spite of these different historical and geographical backgrounds, the motif of hunger in both texts reveals similar questions. They explore strategies working against the modern disciplining of the body. This article presents a short history of hunger and analyzes the motif of hunger in the texts from a comparative perspective. It focuses on the semantics of the descriptions of hunger, on the perception of time, and on forms of control that are contrasted with the protagonists’ behaviour, revealing a close relation between hunger and the modern bio-political practices reflected in the texts.

     

    Annie Bourgignon

    Can We Read Nordahl Grieg in the 21st-century?

    deshima,revue,afrique,littérature,norvège,pays-bas,hamsunNordahl Grieg (1902-1943) was a Norwegian traveller, journalist, poet, and a writer. In the 1930s, he became a communist and supported the USSR unconditionally. In interviews and features in the press, he approved of the Moscow trials (staged by Stalin against former Bolsheviks) and later the German-Soviet pact. But when the German army attacked his own country in April 1940, he immediately volunteered to defend it and became an ardent Norwegian patriot. In the novel Ung må verden ennu være (1938) (The World Must Still Be Young), Grieg describes the USSR, the trials, and the Spanish Civil War. He later stated that the novel was intended to justify soviet policy, including its more questionable sides. But when reading this work today, it appears rather to depict a dismal picture of soviet society. This article is an attempt to read Ung må verden ennu være from this perspective of what we know about its author. Grieg’s novel thus appears as a broad description of Europe in the 1930s, where the storm of major catastrophes is brewing.

     

    Karin Ridell

    Linguistic, National, and Regional Identities and Membership Categorizations. Danish-Swedish Conversations in the Öresund Region

    In this article, excerpts from talk-in-interaction between Danes and Swedes in the work place (a care home for the elderly) in the Öresund region (the cross-border region between Denmark and Sweden) are analyzed by focusing on how the participants express and negotiate their linguistic, regional, and national membership categorizations and identity. Conversation analysis and membership categorization analysis form the theoretical and methodological framework of this study. The analyses demonstrate that linguistic, national, and regional membership categorizations are made relevant in different sequential positions in different ways. It is argued that such categorization can result in attenuating a delicate situation or in keeping the channels of conversation open. Like all membership categorizations of a person in talk-in-interaction, linguistic, national, and regional membership categorizations have proven to be a powerful tool for performing interactional actions, such as refusing a request or creating social affiliation between different participants. It is also demonstrated that repair (self- or other-initiated), essentially of a linguistic trouble source, is just one of several sequence types in which linguistic membership categorization often occurs.

     

    Martin Kylhammar

    The Modern Art of Burying the Past

    This essay deals with the project of modernity – what it consists of, and the value placed on its results. Modernity is the dream of a good society. It would not be altogether wrong to call this project a dream, since dreams are always on the verge of becoming nightmares. The men involved in this project have always looked forward. This, I argue, is for a good reason, and the results have been spectacular. However, it also implies that modernity has a special relationship to the past, and that we have searched, more or less successfully, for methods with which to assess the efforts of the past before disposing of them.

     

    Alexis Metzger, Martine Tabeaud

    Snow and Ice in Dutch Paintings in the Golden Age

    deshima,revue,afrique,littérature,norvège,pays-bas,hamsunIn the Dutch Golden Age, the production of winter scenes in paintings reached a climax. In focusing on these representations of winter and coldness, one might wonder whether the paintings correlated with the actual weather. If so, do the paintings genuinely show the weather at the time they were painted? In this article, I discuss that, because the winter scenes became exceedingly appreciated by a buying public, painters began to produce these paintings without taking the actual weather into account. Eventually, they painted winter scènes de genre and developed a typology of images for these winter scenes. The unusual, rough coldness of the Little Ice Age winters actually taking place outside generally disappeared from the paintings, and joyful winter scenes were preferred.

     

    Odile Parsis-Barubé

    The Beginnings of Strangeness: The North and the Midi in the French Imaginary of limits

    This article is a study of how travel narratives in France in the first half of the nineteenth century contributed to producing the impression of strangeness and otherness to which the North and the Midi were connected in a nationalized space. Construed as an expression of a system of oppositions, they relate to a complex process of cultural references, sensitive perceptions, and anthropological presuppositions. By exploring these interactions, this article contributes to the study of localized conceptions of romantic notions.

     

    se procurer Deshima

     

  • « La Hollande est un navire perforé »

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    Jean de La Varende et la nation tant chérie*

     

    LaVarende14.pngLe romancier Jean de La Va- rende a effectué plusieurs sé- jours aux Pays-Bas. L’article reproduit ci-dessous (publié dans Deshima, n° 2, 2008, p. 267-278) part sur les traces de l’écrivain. Il s’agit d’une première étape qu’il conviendrait de compléter par un survol du roman « hollandais »  de l’auteur normand : La Valse triste de Sibelius, ainsi que par une évocation de la place qu’il accorde dans son œuvre à l’histoire maritime (Tromp et Ruyter) et du séjour qu’il a effectué en Hollande en avril 1940.

    Daniel Cunin

     

     

     

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    ce volume (dont le couverture est en réalité orange et blanche) rassemble les chroniques hollandaises de La Varende publiées dans Les Nouvelles littéraires du 20 avril au 18 mai 1940 (éditions AntéE, 2004) 

     

     

  • Deshima, n° 4

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    Louis Couperus et la France

    Arts & Lettres du Nord

     

    Le numéro 4 de Deshima, revue d’histoire globale des pays du Nord, vient de paraître, une livraison entièrement en langue française. Il contient un dossier de de 210 pages sur l’un des plus grands écrivains néerlandais, Louis Couperus (1863-1923), l’auteur de La Force des ténèbres (De stille kracht, 1900), roman que Paul Verhoeven se propose de porter à l’écran et dont la traduction française a paru en 1986 aux éditions du Sorbier.

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    Avant-propos

     

    Le présent numéro de Deshima offre une large place à la littérature ainsi qu’à l’histoire et la traduction littéraires. Tout d’abord à travers un dossier consacré à l’écrivain haguenois Louis Couperus – des articles sur sa vie et son œuvre ainsi que des nouvelles et feuilletons en traduction –, ensuite par une contribution sur un romancier originaire de la Flandre française : Paul Gadenne, enfin grâce à des pages pour la plupart inédites de poètes d’expression française (le Suisse François Debluë et la Québécoise Louise Warren qui évoque ses séjours en Flandre, en particulier dans l’ancienne maison des traducteurs de Leuven) et d’expression néerlandaise (les Flamands Roland Jooris et Paul Bogaert). Cette attention portée à la littérature se prolonge dans la partie du volume consacrée aux pays scandinaves : des contributions du traducteur Philippe Bouquet, une étude de Marthe Segrestin sur Ibsen et Strindberg ainsi que des poèmes de Pia Tafdrup.

    La Hollande est par ailleurs à l’honneur dans une évocation de la peintre Charley Toorop (article de Catherine Jordy), la Flandre à travers les propos d’une grande figure du monde musical, Paul Van Nevel, recueillis par la romancière bruxelloise Sandrine Willems.

     

    Couperusdeshima4.pngÉcrivain méconnu aujour- d’hui en France, Louis Couperus (1863-1923) oc- cupe dans la littérature de son pays une place de tout premier plan. En quarante ans de vie littéraire, il a laissé une œuvre monumentale à bien des titres : somptuosité de la langue, profondeur de l’observation mariée à une légèreté de ton, diversité des genres – poésie, nouvelle, feuilleton, récit, conte my- thologique, roman (historique, psychologique, mytho- logique, symbolique…). Les Volledige Werken (Œuvres complètes) éditées à la fin du XXe siècle regroupent pas moins de 50 volumes.

    Né à La Haye le 10 juin 1863 dans un milieu de hauts fonctionnaires coloniaux, Louis Couperus a passé une partie de ses jeunes années à Batavia, capitale des Indes néerlandaises, la future Djakarta. Grand itinérant, il retournera dans cet archipel (pour y écrire une de ses plus belles œuvres : De stille kracht), voyagera en Scandinavie (on trouve des échos de cette période dans le roman Noodlot), en Angleterre, en Espagne, séjournera par ailleurs en Algérie (voir l’article de José Buschman), au Japon et bien souvent aussi en Suisse ou encore en Allemagne. La France et l’Italie l’accueilleront, lui et sa cousine germaine Elisabeth qu’il a épousée en 1891, durant de nombreuses années. Encore adolescent, sa découverte de l’œuvre pétrarquienne le confirme dans sa vocation d’écrivain. La première nouvelle qu’il donne à lire à ses compatriotes met d’ailleurs en scène une rencontre entre Pétrarque et Boccace. À l’âge de 23 ans, il publie un deuxième recueil de poèmes qui contient en particulier un cycle intitulé « Laure ». Mais c’est au genre romanesque, à celui du feuilleton et à la nouvelle qu’il va consacrer la plus grande partie de son temps jusqu’à sa mort survenue le 16 juillet 1923. Connu en France – et plus encore en Angleterre et en Allemagne – dès la fin du XIXe siècle, époque de la parution aux éditions Plon de deux de ses romans (Majesté et Paix Universelle), il s’établit avec son épouse à Nice en 1900. Il vivra dix ans dans cette ville proche de l’Italie qu’il affectionne tout particulièrement (voir « La sultane blanche. Louis Couperus et Nice » de Christian Marcipont). Il est alors l’un des rares si ce n’est le seul écrivain hollandais à vivre de sa plume. Aux Pays-Bas, ses œuvres sont publiées dans des éditions magnifiques – qui font aujourd’hui le régal des collectionneurs – dont les couvertures sont conçues et dessinées par de grands artistes, par exemple Jan Toorop (voir la couverture de ce numéro), Theo Neuhuys, B.W. Wierink, C.A. Lion Cachet ou encore H.P. Berlage. Un de ces col- lectionneurs, Ronald Breugelmans, décédé le 5 février dernier, a laissé un ouvrage qui répertorie les différentes traductions des ouvrages du Haguenois : Louis Couperus couvforcesténèbres.pngin den vreemde (2ème édition revue et augmentée, Leyde, 2008). Aux lecteurs n’ayant pas accès à la langue néerlandaise, on conseillera la lecture du roman « indonésien » La Force des ténèbres (De stille kracht, 1900), dans la traduction de Selinde Margueron éditée par Le Sorbier en 1986 avec une préface de Philippe Noble. En anglais et en allemand, de nombreuses œuvres de Cou- perus sont accessibles dans des traductions de qualité.

    Pour être vraiment complet, notre dossier aurait d’ailleurs dû s’intéresser aux traductions françaises et aux traducteurs (Georges Khnopff, Louis Bresson, Paul Eyquem, Félicia Barbier…) de Couperus ainsi qu’aux gens de lettres qui lui ont consacré quelques pages en français : Theodor de Wyzewa, Renée d’Ulmès, Maurice Spronck, Adrienne Lautère, Jules Béraneck, Julien Benda, Christiane Fournier… L’adaptation que le Haguenois a donnée de Chantecler d’Edmond Rostand aurait mérité un article dans la veine de celui que Bertrand Abraham propose sur la « traduction » de La Tentation de saint Antoine de Gustave Flaubert. Un contretemps nous a empêché de terminer une contribution sur les écrits que l’écrivain a laissés sur des villes françaises où il a séjourné au début de l’automne 1909, Arles et Avignon, des pages dans lesquelles le grand lecteur qu’était Couperus – voir la contribution de Kim Andringa – s’inspire par endroits d’un beau travail de son contemporain André Hallays : Avignon et Le Comtat Ve- naissin.

    Les nouvelles retenues dans ce volume – dont l’emblématique « Les jumelles de théâtre » – éclairent deux ou trois facettes de l’œuvre du romancier : certaines illustrent le ton badin qu’il aimait à employer tout en nous conduisant dans quelques-uns de ses lieux de prédilection, en l’occurrence Scheveningen et Nice ; « Le jeune roi » revient sur une thématique qu’il avait développée à la fin du XIXe siècle dans ses « romans des rois » ; « Comment on écrit un roman » nous livre certains secrets de la cuisine de l’écrivain. Le texte que le Haguenois a publié sur Paris en 1921 et que Marjan Krafft-Groot évoque dans « Paris au regard de Métamorphose de Louis Couperus » aurait certes eu sa place dans ce petit florilège.

    Ouvrage de H.T.M. van Vliet consacré aux couvertures des livres de Couperus

    couvvanvliet.jpgNous tenons à remercier Thomas Beaufils qui nous a invité à réaliser ce numéro de Deshima et bien entendu toutes les personnes qui ont fourni une contribution, en particulier Christian Marci- pont pour ses traductions. Nos remerciements vont aussi au professeur H.T.M. van Vliet qui nous a autorisé à publier des nouvelles de Louis Couperus dans des traductions basées sur les Volledige Werken, immense projet éditorial qui a été mené à bien sous sa direction ; à José Buschman qui  a eu la gentillesse de nous fournir bien des conseils ainsi que nombre de photographies reproduites dans le présent numéro ; à Ronald Breugelmans qui, avant sa disparition, a toujours accepté avec enthousiasme de nous fournir maints documents et renseignements ; à Tom Van de Voorde du Fonds Flamand des Lettres pour son rôle auprès des poètes flamands dont nous publions des pages ; au NLPVF pour son concours au financement des traductions ; au Letterkundig Museum de La Haye ; enfin à Thomas Mohnike, Ersie Leria, Sandra Miller et Bertrand Abraham pour la couverture, la maquette, la mise en page ou encore le travail de relecture.

    Relevons pour finir que l’association qui défend l’œuvre de Couperus, la Louis Couperus Genootschap, propose un magnifique site. Par ailleurs, à La Haye, un musée est dédié à cette grande figure des lettres néerlandaises. Une de ses œuvres, inspirée de Pindare, L’Ode, est disponible, dans une traduction de Louise de Gursé. Enfin, le lecteur trouvera divers textes et documents sur le présent blogue.

    Daniel Cunin

     


    Sommaire & résumés

     

    couvdeshima4couv.png

     

     

    Marjan Krafft-Groot

    Paris au regard de Métamorphose de Louis Couperus

    Paris through the eyes of Louis Couperus’ Metamorphosis

    couvMetamorfoze.gifThe present article strives to investigate the importance of Couperus’ Paris journey for his work and aesthetics, taking one of his masterpieces, Metamor- phosis, as its focal point. The analysis shows the interaction of life and literary work, sug- gesting traces of literary works and persons that may have ins- pired and influenced the author.

     

    Kim Andringa

    Les lectures françaises de Louis Couperus

    “Uitheemse meesters naar eigen, geheel oorspronkelijken trant”. The French readings of Louis Couperus

    CouvArabesken31.jpgThis article offers an insight into the French readings of Louis Couperus which left their marks on his work. He is at first attracted by art for art’s sake, but Zola opens his eyes to realism. His personal natu- ralism is less theoretical and more psychological than Zola’s, which makes him a fellow of Bourget. His interest for the life of the soul reveals the influence of Maeterlinck. In his historical novels, Cou- perus sets greater value than Flaubert or Lombard in the psychology of his protagonists. His “king’s novels”, like the one by Lemaître, show us a king in doubt about monarchy, but he insists on the human rather than the political dimension. Couperus was an inspired reader, taking from his French masters the elements that allowed him to let his personal voice as a writer be heard.

     

    Christian Marcipont

    La Sultane banche. Louis Couperus et Nice

    The white sultana. Louis Couperus and Nice

    NiceMuzeAzur.pngThe article explores the im- portance of the city of Nice for the life and oeuvre of Louis Couperus. In June 1899, Louis Couperus (who had the idea for some time to leave the Nether- lands for good) and his wife stayed for the first time in Nice merely by chance, as they came here to wait for the ship that would take them to Dutch East Indies, today’s Indonesia. In the work of Couperus, Nice appears at first as a place of aristocratic cosmo- politism, but than even and foremost as a place of sensuality and liberty – as opposed to the North, particularly The Hague, which is described as op- pressing and frigid. The Hague represents traditions and conventions, Nice the emancipation from tradition; the North is melancholic, the South enthusiastic. Nice becomes feminized; a sultana gleaming of purity and whiteness.

     

    José Buschman

    Un dandy en Orient. Louis Couperus en Algérie

    A dandy in the Orient. Louis Couperus in Algeria

    CouvCouperusJosé.jpgIn the winter of 1920, Louis Couperus made a trip of six months to Algeria. His im- pressions were published in a book in 1921, after being serialized in a Dutch weekly. At the beginning, Couperus was overwhelmed by the “Oriental dream”, which he thought he met everywhere. Later, however, his enthusiasm was tempered. In her article, José Buschman reveals what Couperus must have witnessed in Northern Africa, but did not describe. Her explanation for this reticence draws upon new psychological insights in Couperus’ life and art.

     

    Bertrand Abraham

    La Tentation de Saint Couperus

    The temptation of Saint Couperus

    couvarabeskens34.pngUsing several Dutch articles and an unpublished Paris IIISorbonne Nouvelle docto- ral thesis by Margje Antje Groot from 1986 as a point of departure, the article analyzes the relationship of Flaubert’s La Tentation de Saint Antoine and its “translation” by Louis Couperus. My reading strives to show, by reorganizing the scattered data in a coherent manner, in what way the choices made by Couperus in his “translation” (“choices” is employed here in all its meanings, particularly even its most literal sense, as his “translation” cuts down the text in a significant manner) are symptomatic for an aesthetic that is more that of Couperus than Flaubert. The meaning of the term “translation” is at the same time questioned and contested: In which extend does the text by Couperus translate the one by Flaubert? In which way does that “translation” represent a step forward in the evolution of the Dutch author’s oeuvre? Our analysis doesn’t pretend to refer to the research in its totality, but draws upon its principal results.

     

    Louis Couperus

    Seven Short Stories

    Les Jumelles de théâtre

    The Opera GlassescouvcouperusVanTRicht.png

    Le Jeune roi

    The Young King

    La Vie imaginée

    The Imagined Life

    Incognito à Nice

    Incognito in Nice

    Le Deuxième regard

    The Second Glance

    Le Suicide manqué

    The Wasted Suicide

    Comment on écrit un roman

    How to Write a Novel?

     

      

    Catherine Jordy

    Charley, fille de Toorop ou l'amour du travail

    Charley, Toorop’s daughter. A passion for work

    couvtooropParis.jpgCharley Toorop (18911955) is one of the most important Dutch painters of the 20th century. In the midst of the fascination for abstraction, she remained truth to realism in her painting, becoming a true portraitist and more specifically a selfportraitist, as Rembrandt or Van Gogh could be. She also practiced other genres, inclu- ding landscapes, still lives and group portraits. Her style is remarkably sharp, precise and, above all, she used to paint like a man, in a constant search for perfection.

     

    Sandrine Willems

    Entretien avec Paul Van Nevel

    Interviews with Paul Van Nevel

    couvDVDVanNevel2.pngThis pages form extracts of interviews that Sandrine Wil- lems conducted with Paul Van Nevel, the founder and direc- tor of the Huelgas Ensemble, while she prepared her docu- mentary Chants et soupirs des Renaissants selon Paul Van Nevel, Renaissance Voices, in- terpreted by Paul Van Nevel.

     

     

    Didier Sarrou

    Paul Gadenne et les Flandres

    Paul Gadenne and Flanders

    couvgadennepoésie.jpgPaul Gadenne, the author of La Plage de Scheveningen, was born in French Flanders. This region, however is not predominant in his oeuvre. The article seeks to analyze to what extend the author was marked by it, and asks, what place he gives in his work to Flanders in general. It seems that the region of his childhood is too near to him; he could not manipulate the landscape as he wanted. Flanders is an element of his imaginative substratum that re-emerges every now and then, often when an intense moment of innocence, purity, happiness illuminates the soul of a character.

     

    Roland Jooris

    Solesmes

    An evocation of Pierre Reverdy’s oeuvre by a great Flemish poet.

     

    Louise Warren

    Pensées de Flandre

    Thoughts of Flanders 

    Evocation of stays in Flanders.

     

    couvfrancoisdeblue.pngPaul Bogaert

    the Slalom soft

    Poems.

     

    François Debluë

    Automne flamand

    Flemish Autumn

    Poems.

     

    Pia Tafdrup

    Dronningeporten

    Poems.


    Marthe Segrestin

    Ibsen et Strindberg face au théâtre français. L'étranger en règle et l'étranger sans papiers

    Ibsen, Strindberg and French theatre. The legal alien and the illegal immigrant

    Ibsen and Strindberg fascinated the most innovating directors in Europe from the last decade of the 19th century. But whereas they helped to reshape the German stage, they remained underestimated in France until World War II. Their plays meant a real threat to French dramaturgy and the Parisian stage did not tolerate the intruders. Only Ibsen was finally accepted, when he was made out to be a good imitator of the French playwrights. Strindberg, however, has long been seen as too much a perturber of the French theatre tradition of the well made play.

     

    Philippe Bouquet

    Les paradoxes de la traduction littéraire

    The paradoxes of the literary translation

    The Decalogue of a translator of Scandinavian lan- guages

     

    Philippe Bouquet

    Notes de lecture

    Reviews

    couvtestamentgouttespluie.jpg

     

     

    Arni Thorarinson, Le Dres- seur d’insectes, Métaillé, 2008, &  Einar Már Guð- mundsson, Le Testament des gouttes de pluie, Gaïa, 2008, both translated from the Icelandic by Éric Boury.

     

     

     

     

    illustrations

     

    Louis Couperus, Metamorfoze, Amsterdam, L.J. Veen, 1897, cou- verture dessinée par Jan Toorop.

    Arabesken, n° 31, mai, 2008, revue publiée par l’Association des Amis de Louis Couperus, La Haye (en couverture : Louis Couperus).

    Nice, muze van azuur, Amsterdam, Bas Lubberhuizen, 2004 (recueil de textes - dans la série Het Oog in 't Zeil - consacrés à Nice réunis par Dirk Leyman : Michel Butor, J.M.G. Le Clezio, Marco Daane, Bart van Loo, Emmanuel Waegemans, Caroline de Westenholz, David van Reybrouck, Paul Gellings…) 

    José Buschman, Zoo ik ièts ben, ben ik een Hagenaar, une promenade littéraire à travers le La Haye de Louis Couperus, introduction de Caroline de Westenholz, Amsterdam, Bas Lubberhuizen, 1996.

    CouvCouperusCahier11.jpgArabesken, n° 34, novembre 2009, avec entre autres un essai de Nienke Timmers : « Maladie et suicide chez Madame Bovary, Anna Karénine et Eline Vere ». Voir aussi sur Flaubert et Couperus le Couperus Cahier  n° 11 : Maarten van Buuren, Emma Bovary, Anna Karenina, Eline Vere. Drie fatale vrouwen in het fin de sièlce (Emma Bovary, Anna Karénine, Eline Vere. Trois femmes fatales de la fin de siècle), La Haye, Louis Couperus Genootschap, 2010.

    H.W. van Tricht, Louis Couperus. Een verkenning, La Haye, Bert Bakker-Daamen, 1965.

    Charley Toorop, Catalogue de l’exposition présentée au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, du vendredi 19 février 2010 au dimanche 9 mai 2010, 240 illustrations couleurs et 20 illustrations noir & blanc, Paris Musées, 2010.

    Chants et soupirs des Renaissants selon Paul Van Nevel, un documentaire de Sandrine Willems,  Les Piérides - CBA - Canvas - Alizé production, 2001 (détail de la pochette du DVD)  

    Paul Gadenne, Poèmes, Arles, Actes Sud, 1983.

    François Debluë, Troubles fêtes, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1995.

    Einar Már Guðmundsson, Le Testament des gouttes de pluie,  Montfort-en-Chalosse, Gaïa, 2008.

     

     

    prix du numéro de Deshima 15 euros : toutes les infos

     

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    Frédéric Bastet, Louis Couperus. Une biographie, couverture (détail)