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  • Le traducteur amoureux (4)

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    Parole à la traduction

     

     

    Maurice Edgar Coindreau, Vialatte, Kafka, Dos Passos, traduction,

    Pablo des Santis, La Traduction

    roman traduit par René Solis, Métailié, 2004

     

     

    Sous le titre « Le traducteur amoureux », trois premières séries d’entretiens et de conférences sont proposées sur ce blog : (1), (2) & (3). En voici une quatrième. D’autres causeries avec des traducteurs figurent dans la rubrique Entretiens.

     

     

    Rencontre croisée : John Dos Passos / son traducteur Maurice Edgar Coindreau

     

    Maurice Edgar Coindreau, extrait d’un entretien avec Roger Grenier

     

    Maurice Edgar Coindreau (Le masque et la plume)

    Marcel Pagnol parle de sa traduction en vers des Bucoliques de Virgile

      

    Alexandre Vialatte à propos de Franz Kafka

     

    Alexandre Vialatte à propos des Lettres à Milena de F. Kafka

     

    Jean Michel Déprats sur sa traduction du Marchand de Venise

     

    Eugène Ionesco à propos de son livre Hugoliade traduit du roumain par Dragomir Costineanu

      

    Kenzaburo Oê à propos de son rapport à la France et de la question de la traduction

     

    Tarjei Vesaas, ou la voix d’amour de la terre et du ciel

    (entretien avec un de ses traducteurs, Régis Boyer, et Jean-François Battail)

     

    émission sur Witold Gombrowicz (son traducteur et ami Constantin Jelenski…)

      

    Pablo Neruda et sa traductrice Alice Gascar

     

    Emily Dickinson, sa vie, sa poésie et la traduction de sa poésie 

      

    Pierre-Jean Jouve, ses traductions (à partir de 43'54'')

    (intervention des traducteurs Martine Broda & Jacques Darras)

     

    Les Bijoux de la Castafiore en gallo

     

     

     

  • Amour et terre (2013)

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    Poèmes de Tom Van de Voorde

       

     

    Auteur de Vliesgevels filter (2008) et Liefde en aarde (2013), Tom Van de Voorde passe une grande partie de son temps entre Gand et Bruxelles, entre poésie et arts plastiques. Il a, au tournant du millénaire, publié une série de plaquettes de différents auteurs flamands et néerlandais. Plusieurs poèmes de Vliesgevels filter ont inspiré des vidéos à l’artiste Maartje Smits. Les trois poèmes ci-dessous sont extraits du recueil le plus récent de Tom Van de Voorde.

     

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    Le sens de royaume en hébreu

    me demande ma factrice

     

    je m’apprête à lui énumérer

    les pour et les contre du servage

     

    la voici qui dévale la colline

    lançant les dernières paroles d’Hadrien

     

    en vain nous les cherchons dans la Britannica

    lors de notre rencontre suivante

     

    la voici qui me montre un tas de pierres

    depuis longtemps elles attendent d’être tour.

     

     


     poème lu dans la langue originale par l’auteur

     

     

     

          Ennemis innaturels  

     

     

    Un plan en forme

    de carte

    du Kremlin 

                * 

    Une île quasi flottante,

    une mouette qui le confirme

    et de l’acier à revendre 

                 *

    Pénalistes

    contre bienséances occasionnelles

                 *

    Comme la seule et unique vérité

    qui chante une nation

    la maintenant en bonne santé 

                 *

    Milliers de câbles

    ou panier à provisions troué 

                 *

    Au-dessus des toits

    des enquêteurs comptent des journaux, des soldats

    cognant au textile des fenêtres

                 *

    informateurs, circonspects

                 *

    Dans la paume de ma main

    une liste qui dénombre des pays

    où il fait déjà jour

                 *

    et des citoyens escamotés

    qui chantent, bon gré mal gré

                 *

    exposés à nu

                 *

    et ceci, et ceci, et ceci

     

     

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    Nous plions de vieux billets, laissons

    les morts payer, fixons

     

    des tableaux, séchons des tapis

    et creusons pour trouver du sable.

     

    Quelle quantité de couleur perd

    notre habitation en vue

     

    d’accomplir une mer à la dérive ?

    Des chiens simulent des slogans

     

    et comptent les plis

    pour d’inaptes victimes mal rangées.

     

    Nous voici, en paix

    blanc de bouleau

     

    autre chose que le sérieux

    en manque sur la plage.

     

     

     

    (trad. D. Cunin)

     

     

    Tom Van de Voorde lit trois autres poèmes

     

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  • Fado - Pour la lointaine princesse

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    J. Slauerhoff à la rencontre du fado

     

     

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    Traduits en portugais par Mila Vidal Paletti, à l’initiative de José Melo (président du Círculo de Cultura Portuguesa na Holanda), des poèmes de J. Slauerhoff ont été chantés par Cristina Branco (musique : Custódio Castelo). Le CD Cristina Branco canta Slauerhoff (Harmonia Mundi, 2000, avec le poème « O Engeitado » lu par Cees Nooteboom) comprend les poèmes suivants : « De eenzamen » (Os solitários), « De ontdekker » (O descobridor), « Verlangen » (Aspiração), « Vida triste » (Vida triste), « Voor de verre prinses » (A uma princesa distante), « Fado » (Fado), « Angústia » (Angústia), « Saudade » (Saudade), « O engeitado » (O engeitado).

    En 2002, le disque a été réédité – avec trois nouveaux morceaux : « Aankomst » (Chegada), « De vrouw aan het venster » (Mulher à janela) et « O Enjeitado II » –, sous le titre O Descobridor.

    « Vida triste » est à l’origine une traduction faite par le Néerlandais d’un poème portugais. L’écrivain a séjourné à plusieurs reprises au Portugal ainsi qu’à Macao. Ses romans Le Royaume interdit et La Vie sur terre mettent en scène la figure de Camoens. Une de ses nouvelles, publiée dans le même recueil que L’amphore et encore inédite en français, s’intitule Dernière apparition de Camoens (1935).

    slauerhoff,poésie,pays-basNout Van Den Neste vient de consacrer un ouvrage à Slauerhoff et à son rapport au fado et à la saudade : Vida Triste. Slauerhoff en de fado (éd. Prominent, 2014). On peut lire une version anglaise de ce livre sous le titre : O engeitado’: The mythology of the outcast in the Portuguese poems of J. Slauerhoff: fado, saudade, Lisbon, Macau and Camões in the poetry of J. Slauerhoff (2013). Ce travail universitaire propose des traductions anglaises des poèmes chantés par Cristina Branco.

     

     

     

     

     

    A Uma Princesa Distante

     

    le même poème en version originale (sous-titres : anglais)

     


    Os solitáros (De eenzamen)

     


    O Descobridor (De ontdekker)

     

     

     

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