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flandre - Page 19

  • Littérature néerlandaise en traduction

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    Dans la magazine Culture de l'Université de Liège, le journaliste belge Michel Paquot consacre un dossier aux lettres néerlandaises. Il s'entretient avec Erik Spinoy, Emmanuèle Sandron et Daniel Cunin, s'intéresse au cas Pieter Aspe et propose un petit aperçu de parutions récentes.


    CouvReveEnRouteverslafin.jpgLes éditeurs français traduisent régulièrement des auteurs néerlandais. Actes Sud, Gallimard et Le Castor Astral sont particulièrement actifs sur ce terrain. Le premier réunit des auteurs comme Cees Nooteboom, Hella Haasse ou Anna Enquist au sein de la collection « Lettres néerlandaises » dirigée par Philippe Noble ; le deuxième rassemble Willem Frederik Hermans, Kader Abdolah, Harry Mulisch, Adriaan Van Dis ou Jeroen Brouwers dans sa collection « Du Monde entier » ; et le troisième, via la collection Escales du Nord codirigée par Francis Dannemark, se montre ouvert à la fois aux Flamands (Jef Geeraerts, Willem Elsschot, Stefan Hertmans, Geert van Istendael, Louis Paul Boon) et aux Hollandais (Benno Barnard, Doeschka Meijsing). Mais d'autres éditeurs ne sont pas en reste, par exemple Héloïse d'Ormesson (Stefan van Brijs, Vonne van der Meer), Phébus (Karel Schoeman, Gerard Reve) ou Denoël (Elle Eggels, Carl Friedman, Paul Gellings, Sakia Noort). Voici quelques parutions récentes. (lire la suite)

     

    A lire sur le même site un papier consacré à l'auteur flamand Peter Verhelst, ou encore un dossier sur la traduction littéraire et un article sur la traduction d'Alice in Wonderland.


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  • Le Seigneur de Peuplingues

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    Un roman psychologique à la Simenon

     

     

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    Willy Spillebeen, De Seigneur van Peuplingues, Manteau, 1993

     

     

    L’affaire Armand Rohart a défrayé la chronique à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Ce maire du village de Peuplingues, près de Calais, accusé d’avoir tué son épouse lors d’une baignade, a été condamné à la perpétuité à l'issue de deux procès devant les assises. Plus de vingt ans plus tard, Willy Spillebeen a repris des données de cette histoire pour exercer avec brio son talent de romancier. S’il modifie le nom de quelques protagonistes (Rohart s’appelle François Bernart) et s’accorde certaines libertés par rapport au déroulement des faits (le procès ne se tient pas en 1969 ni en 1970, mais début juillet 1973 ; le condamné n’est pas libéré après douze ans de détention…), la plupart des éléments, en particulier ceux retenus par l’accusation, nous replongent dans ce drame à travers les principaux protagonistes : l’accusé bien sûr, mais aussi l’avocat René Fleuriot ou encore l’ancien membre de la légion étrangère, cet homme qui a enregistré certaines conversations qu’il a pu avoir avec Armand Rohart. C’est d’ailleurs sur la reconstruction de l’une d’elles que s’ouvre De Seigneur van Peuplingues. Mais la conversation que l’on soumettra aux jurés est-elle bien celle qui a eu lieu entre les deux hommes quelques années plus tôt, avant le décès du légionnaire ? La bande magnétique n’a-t-elle pas été trafiquée ? L’auteur le laisse entendre puisque qu’on relève des différences entre la version qu’il propose au début de son roman et celle qu'on soumettra aux jurés. Des experts émettront eux aussi des doutes comme un certain Pierre Laforêt :

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    extrait du compte rendu de Pierre Laforêt,

    témoin au cours du second procès,

    Nouvel Observateur, 11/05/1970, p. 34

     

    La plus grande part du roman restitue les deux premières journées du premier procès, celui qui s’est tenu à Saint-Omer. On vit la première à travers les réflexions et les doutes de la fille de l’accusé, Marie-Françoise, la deuxième à travers ceux de son fils aîné, qui porte le même prénom que lui. L’intérêt essentiel de cette reconstitution romancée réside dans l’opposition de caractère entre ces deux êtres : à la différence de son frère – qui en apparence tient plus de leur mère –, Marie-Françoise croit en l’innocence de son père. Les deux jeunes gens, qui ont hésité avant de se décider à assister au procès, subissent le déroulement de cette « mise en scène » juridique en vivant chacun à sa façon le défilé des témoins et des experts. Cette opposition illustre l’impossibilité dans laquelle on se trouve de trancher la question de la culpabilité de l’accusé. Autre caractéristique qui donne du piment à la narration : Willy Spillebeen tourne dans tous les sens les éléments de preuve ainsi que les zones d’ombre qui subsistent tout en nous faisant entrer dans les secrets les plus intimes de ses personnages. Si on a pu parler de « roman à la Simenon » – il ne s’agit pas d’un polar mais bien d’un roman qui est sans conteste dans la lignée de ceux de Simenon où prédominent atmosphère lourde, obsessions et travers des protagonistes –, c’est en raison de la pénétration dont fait preuve l’auteur qui entremêle subtilement son propos aux points de vue des deux jeunes personnes et aux dialogues afin de mieux cerner l’égoïsme et les sentiments de chacun (jalousie, haine, rancœurs…) ou encore de lever certains tabous qui règnent dans le milieu décrit ; c’est aussi parce qu’on assiste à une sorte de mise à mort du notable par la foule déchaînée et par une justice qui semble avoir jugé avant même le début du procès. On ne pardonne pas à cet homme de régner en maître sur sa commune – près de la moitié des villageois sont ses employés –, ni d’avoir bâti un petit empire agricole, ni de séduire les jeunes femmes. Les rivalités sexuelles qui opposent les hommes et la pruderie de la victime ont aussi leur part dans le puzzle complexe de cette intrigue.

    roman,littérature,flandre,simenon,rohartLe quatrième et dernier volet du Seigneur de Peuplingues, purement fictif, emmène le lecteur dans l’esprit du condamné toujours détenu vingt ans après le prononcé du jugement. On sait que le Flamand aime retenir quelques métaphores centrales dans ses romans. En l’espèce, il a choisi celle du tunnel – le tunnel mental du cauchemar auquel le prisonnier ne parvient pas à échapper et celui que l’on construit à l’époque sous la Manche et qui se prolonge jusqu’au niveau des terres qui lui appartenaient avant son arrestation. Cette métaphore nous reconduit au début du drame, au tunnel du coma que le mari dit avoir traversé juste après avoir failli mourir noyé comme sa femme, coma que les médecins ont mis en doute. Un des tunnels ne laisse pas subsister grand-chose du domaine qui a appartenu au seigneur de Peuplingues, l’autre ne cesse de ramener ce dernier à la mort de sa femme. Dans ces dernières pages, l’auteur nous propose, à travers les réflexions de François Bernart, une version des faits différentes de celles avancées par les différentes parties au procès.

    De par sa composition ingénieuse, sa densité et son style, le roman de Willy Spillebeen nous place face à ce qui détruit et tue l’homme, l'égoïsme.

     

    documentaire : Armand Rohart, un notable devant la justice

    (« 50 ans de faits divers »)

     

    En 1967, les époux Rohart passent un moment sur la célèbre plage d’Escalles, dans le Nord de la France. Mais un accident survient. Lors d’une baignade, le couple perd pied. Armand Rohart est aperçu inanimé par plusieurs badauds ; il est parvenu à regagner la grève. Tôt le lendemain, le corps sans vie de son épouse, Jacqueline, est retrouvé. Le jour des funérailles, un personnage vient jeter le trouble sur ce qui aurait pu demeurer une simple affaire de noyade. Un ancien légionnaire se dit en effet détenteur d’une bande magnétique sur laquelle on entend Armand Rohart demander conseil pour supprimer sa femme. Une enquête est ouverte. Condamné à perpétuité, Rohart a toujours clamé son innocence. Ses quatre enfants tentent de le faire libérer.

     

     

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  • Hommage à Hugo Claus

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    Alain Van Crugten, à qui l'on doit entre autres la traduction du roman Le Chagrin des Belges, rend hommage à l'écrivain flamand Hugo Claus, disparu en 2008. La vidéo a été réalisée le 4 octobre 2009 à l'occasion d'une soirée Claus organisée à Bruxelles par Het beschrijf.

     

     

    Clausmarathon - Alain Van Crugten from deBuren on Vimeo


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  • Un Raspoutine flamand

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    Quand des hommes se réincarnent en marionnettes


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    Guy Didelez (source : embee.be)


    De l’immense production de l’auteur jeunesse et scénariste flamand Guy Didelez, retenons le roman policier Raspoetine (Raspoutine, 1987), primé et réédité régulièrement depuis plus de 20 ans (le plus récemment aux éditions Abimo). Cette histoire qui s’adresse aux collégiens narre les aventures de Bram, Sofie en Bert. Ces ados décident de mener une enquête sur Peter, leur nouveau camarade de classe qui ne manque pas de les intriguer. Ce garçon plutôt réservé s’est attiré les foudres d’un des professeurs à cause de son bégaiement. Mais Peter cache en réalité certains talents et même des pouvoirs plutôt inquiétants. Lui qui éprouve des difficultés à s’exprimer correctement se révèle être un excellent ventriloque - un don que lui a transmis son père disparu dans des circonstances mystérieuses. De ce père, il a également hérité de vieilles et sinistres marionnettes avec lesquelles il vit dans une bien étrange demeure. L’une de ces marion- nettes, celle qui a une tête de Raspoutine, ne serait-elle pas la réincarnation d’un défunt ?

    L’amitié qu’éprouve le trio pour Peter va-t-elle permettre à ce dernier de découvrir les tenants et les aboutissants de la mort de son père et de se libérer du mauvais sort que quelqu’un semble avoir jeté sur lui ? Que va-t-il advenir du professeur qui joue au tyran avec ses élèves et dont Peter souhaite la mort ?

     

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    une des éditions de Raspoutine


    Dix ans après avoir donné à ses lecteurs ce roman captivant qui marie trame classique et ingrédients fantastiques, Guy Didelez a écrit une suite, Le Retour de Raspoutine, où l’on retrouve les mêmes personnages.

    Raspoutine a été traduit en suédois et en norvégien. À l’époque, le roman a reçu le prix du meilleur polar flamand, récompense en principe uniquement décernée à des livres destinés à un public d’adultes.

    À ce jour, alors que plusieurs de ses ouvrages sont traduits en allemand, un seul est disponible en français : Bons baisers d’Andromède (trad. Martine Bom, CERA, Namur, 1998). Il s’agit en réalité de l’un des nombreux titres qu’il a écrits en collaboration avec le touche-à-tout Patrick Bernauw.

     


  • Maurice de Guérin

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    La biographie du bicentenaire

     

     

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    Plusieurs ouvrages néerlandais récents nous invitent à revisiter le XIXe français. Ainsi, le journaliste Peter van Dijk s’est-il intéressé à une figure immortalisée par des poètes, des sculpteurs et des peintres : Apollonie Sabatier (1822-1890). Madame Sabatier, haar vrienden, haar minaars (Madame Sabatier, ses amis, ses amants, Atlas, 2010, 225 p.) propose une belle promenade par les ateliers d’artistes et les salons où cette fille de blanchisseuse fit fureur. Bien documenté, l’ouvrage fait revivre cette muse à travers les portraits des hommes qui l’ont aimée ou qu’elle a inspirés. Le premier chapitre est consacré à Auguste Clésinger (« Révolution dans la sculpture »), les suivants à Théophile Gautier (« Supérieure aux autres femmes »), Gustave Flaubert (« Le salon de Madame Sabatier ») et Charles Baudelaire (« Muse et Madone »), le cinquième à Ernest Meissonier, Gustave Ricard et Gustave Courbet (« Le modèle des peintres »), le sixième et dernier à Richard Wallace (« Fortunée »). L’auteur situe le parcours de la belle Aglaé en s’attardant sur le contexte artistique et social de l’époque ; il explore toutes les traces qu’elle a laissées dans l’histoire de l’art. Le propos est rehaussé par des reproductions en couleurs ou en noir et blanc de diverses toiles, sculptures et photographies.

    biographie,littérature,maurice de guérin,flandre,barbey,speliers,vin,sabatierRelevons aussi parmi les publications récentes la première traduction de l'intégrale du Comte de Monte-Christo (éd. Veen, trad. de Jan H. Mysjkin) ainsi que celle des Diaboliques (éd. IJzer, trad. Katelijne De Vuyst et Marij Elias). Le XIXe siècle occupe également une belle place dans les trois livres que Bart Van Loo a dédié aux lettres françaises, le dernier paru chez Meulenhoff-Manteau au début de cette année proposant un tour de France de la littérature érotique et pornographique : O vermiljoenen spleet!

    C’est d’ailleurs le même éditeur qui a publié à la fin de 2009 une biographie d’un grand poète dont on va fêter en août le bicentenaire de la naissance : Maurice de Guérin. Outre de belles études dont celles de Marie-Catherine Huet-Brichard, il existe bien quelques biographies en français, mais elles sont plutôt anciennes et aucune ne peut prétendre à l’exhaustivité. Dorénavant, il sera difficile d’écrire un volume plus complet que celui que nous propose Hedwig Speliers : Dichter naast God. Biographie van de romanticus Maurice de Guérin (1810-1839). Le poète flamand nous fait partager sa passion : alors qu’il vénérait depuis longtemps Rilke et admirait aussi beaucoup son compatriote Paul van Ostaijen, alors qu’il n’avait que peu de considération pour le genre du poème en prose, il découvre la phrase sublime – miraculeuse pourrait-on dire – de « ce grand inconnu », l’auteur du Centaure, œuvre justement traduite par Rilke. Depuis 2003, Hedwig Speliers n’a cessé d’arpenter la France, ses paysages et ses bibliothèques sur les traces du natif d’Andillac. Pas à pas, il a reconstitué tous ses itinéraires, dans la capitale, en Bretagne, à Toulouse et ailleurs. En 2004, il a assisté à la célébration des deux siècles d'existence du célèbre collège Stanislas où Guérin a étudié et enseigné, le lieu aussi où est né son indéfectible amitié pour Jules-Amédé Barbey d’Aurevilly.


    biographie,littérature,maurice de guérin,flandre,barbey,speliers,vin,sabatierPoète près de Dieu. Biographie du romantique Maurice de Guérin
    – l'auteur aurait aimé intituler son remarquable travail Somegod – suit une progression chronologique sans rien laisser dans l’ombre. Une première partie couvre, en douze chapitres, les années 1810-1834, autrement dit celles de l’enfance, de l’adolescence, du séjour à La Chênaie, des premières amours déçues. La seconde revient, également en douze chapitres, sur la genèse des textes passés à la postérité – ceux qu’on peut lire dans Poésie (Poésie Gallimard, 1984, préface de Marc Fumaroli) –, sur la vie à Paris avec Barbey, la rencontre de Mme de Maistre et celle de Caroline de Gervain, jusqu’à la mort au Cayla. Bien entendu, la relation entre Maurice et sa sœur Eugénie occupe une belle place dans ces pages très denses, mais l’auteur prend soin de ne pas réécrire la biographie de la jeune femme. Il préfère se concentrer sur les moments-clés de la brève existence du provincial, sur les étapes qui vont faire de l’écrivailleur qu’il était un véritable écrivain. Agrémenté de belles citations (dans les deux langues) et d’un cahier photos, l’ouvrage est dédié à Maarten Elzinga qui, grâce à sa traduction du Centaure et de La Bacchante a permis à des lecteurs néerlandophones de découvrir Guérin - il existait une traduction du Centaure datant de 1926. H. Speliers et M. Elzinga préparent d’ailleurs une édition néerlandaise des œuvres de Maurice de Guérin.

     

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    Le Centaure & La Bacchante

    traduction de M. Elzinga, éd. Wagner & Van Santen, 1999

     

     

    Parallèlement à l’écriture de la biographie, Hedwig Speliers a composé en France un recueil qui, mariant paysages guériniens et évocations de la vie du poète et de l’œuvre elle-même, se veut un hommage à la région de Gaillac et à son cépage. Édition bilingue, Len de l’el (Loin de l’œil, trad. W. Devos, Manteau, 2009) se présente sous la forme d’un triptyque : « L’En de l’el », « Le Cayla » et « Suite albigeoise ». Nous citons le poème « Le nom qu’ils portent » dans la traduction de Willy Devos :

     

    Elle est une Sœur, Lui est un Frère. Dites : Eugénie

    et appelez-le par son prénom Maurice car ensemble

    ils sont les Guérin, noblesse appauvrie au soir

    de l’après-histoire. Ils ceignent leurs maigres

    membres d’une vêture de chênes vieillissants,

    revêtent leur corps de foin fleurant bon juin

    et harmonisent leurs gestes pour la chasse aux papillons.

     

    Ne les questionnez pas sur leur destin,

    tous deux sont promis a une mort prématurée,

    ils crachent du sang au cours de nuits sans étoiles,

    cherchent à se consoler l’un l’autre et leurs

    langues reflètent le pourpre de la nuit recrachée.

    Ils sont prédestinés aux poèmes, lumière

    qui irrigue la géographie des mots. Aspirant

     

    au Sublime avec des phrases empruntées au Midi

    et invités ils dressent la table dans la forêt

    entre fougères et eaux clapotantes, ruisselets

    posés tels des jalons entre des troncs. Nous voyons

    le Cayla entre les arbustes et les arbres, des rêves

    d’ici tendent à devenir des syndromes,

    levant les bras vers le lointain et le panorama.

     

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    En cette année du bicentenaire qui verra la tenue d'un colloque au château du Ceyla, il reste à espérer que cette biographie trouve un éditeur en France. Maurice de Guérin comme Hedwig Speliers le méritent tant il est vrai, ainsi que l’a écrit l’auteur des Pages sans titre, qu’« il est doux de poursuivre une lecture passionnée jusque sous la chute du jour ».

     

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