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flandres-hollande - Page 85

  • La Saint-Nicolas

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    UNE TRADITION QUI PERDURE

     

     

    Pour évoquer une fête toujours célébrée avec ferveur en Hollande, voici un petit texte relatant la Saint-Nicolas 1914, alors que dans une grande partie du pays, les gens avaient accueilli de nombreux réfugiés belges. Maintes pages de la littérature néerlandaise - des poèmes de M. Nijhoff, une nouvelle de Vonne van der Meer... - traitent de manière plus ou moins drôle ou attendrie, moqueuse ou burlesque, légère ou profonde cet événement singulier qui donne lieu en général à des retrouvailles familiales chaque 5 décembre au soir. C’est d’ailleurs un auteur de livres pour enfants, l’instituteur Jan Schenkman (1806 -1863), qui est sans doute, grâce à son album St. Nikolaas en zijn knecht (Saint Nicolas et son serviteur, 1850), à l’origine de l’apparition de cette fête. Les paragraphes qui suivent sont empruntés au chapitre XIII des Lettres de la Hollande neutre* d’Adrienne Lautère (1920, p. 145-149).

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    Illustration de l’édition originale de St. Nikolaas en zijn knecht (DBNL)

     

    Odeur de cire à cacheter, paquets-surprise qu’on prépare dans le plus grand mystère, petite gymnastique cérébrale qui consiste à faire des épigrammes sur les faiblesses des parents et amis, rimes qu’on cherche jour et nuit, qu’on échange, enfantillages amusants, comme ils me rendent au passé !...

    Pendant toute cette période, je l’entends agiter ses grelots à la fois joyeux et mélancoliques…

    Les Belges de la Villa Elisabeth furent conviés par Jenny à venir célébrer à la maison la fête de la Saint-Nicolas, et nous eûmes une matinée musicale et littéraire, où plusieurs de nos hôtes figurèrent au programme.

    Jo nous révéla son talent de prestidigitateur. Louise vint chanter des airs hollandais et belges, et je récitai à cette occasion le sonnet, qu’une de mes amies avait composé sur son arrivée en Hollande pendant la guerre, et qui fut bissé à cause du dernier vers :

     

    La paisible contrée

     

    Sur le pont glacial, debout, depuis une heure,

    Je scrute longuement l’horizon et la mer ;

    Ainsi voguaient jadis les Tromp et les Ruyter,

    Au sortir du combat, vers la douce demeure.

     

    Pendant longtemps, un vol de mouettes nous suivit,

    Augure de tempête après les heures calmes ;

    Je maudis en mon cœur ces blancs oiseaux, sans palme,

    Moi qui viens de là-bas, où la guerre sévit !...

     

    Voici que se dessine, au bout de ma jumelle,

    La côte, où trois moulins, paisibles sentinelles,

    Surveillent gravement des dunes et des champs ;

     

    Flessingue, petit port, rose dans le couchant,

    Et, juste au bord du ciel, sur la terre uniforme,

    Un soleil, jaune et rond, comme un fromage énorme !

     

    Finalement, pendant que tous chantaient la Brabançonne, on vit paraître dans le jardin Chris, déguisé en saint Nicolas. Revêtu d’un beau manteau écarlate, coiffé d’une mitre en carton doré, monté sur un grand cheval blanc, qu’un jeune Belge, transfiguré en nègre, conduisait par la bride ; il était magnifique et méconnaissable derrière sa longue barbe blanche qui ondulait.

    SaintNicolasCheminée.gifLa terreur que j’éprouvais, petite fille, pendant les visites annuelles du bon saint Nicolas, faillit me ressaisir. J’eus même, comme autrefois, un petit battement de cœur ! Ce qui m’impressionnait et me confondait jadis, c’étaient les habitudes du saint homme, peu conformes à son grand âge. Il se promène à cheval, sur les toits des maisons, et la cheminée est sa voie de prédilection, par où il envoie les cadeaux aux enfants. C’est aussi par la cheminée qu’il écoute pour savoir s’ils sont sages.

    On m’avait dit qu’il venait d’Espagne, ce qui me le faisait plus ou moins confondre avec le duc d’Albe, dont la réputation terrible nuisait dans mon esprit à celle de saint Nicolas.

    Une seule chose me rassurait : je trouvais toujours dans ses yeux ou sa voix une vague ressemblance avec ceux de mon père ou d’un de mes oncles.

    Et jamais je n’oublierai mon étonnement lorsque j’appris, ce que tout enfant hollandais finit par savoir, que saint Nicolas n’existe plus, qu’il a été ressuscité par les grandes personnes pour faire peur aux enfants. Et ce qui me surprenait bien plus encore, c’était que les grandes personnes pussent s’amuser à de pareils enfantillages !...

     


    Nicolas sur son cheval blanc

    et les Zwarte Pieten sur leurs Vespa blanches (Amsterdam, 1952)

     

     

    * On doit les Lettres de la Hollande neutre (1920) à une femme de lettres née à Amsterdam de père hollandais et de mère française. Adrienne Gilliane Heineken (1886-vers 1964), mariée à un Français,  a publié en français sous son nom de jeune fille, mais aussi sous ceux d’Adrienne Lautère et d’Adrienne de Lautrec, quelques romans (Le Bon exemple, 1913 ; Le Corrupteur, 1925 ; L’Enfant prodige, 1928 ; Six et quart, 1929 ; Simone Ablond, 1931 ; Madame d’Aulnoy et sa mère, 1946), des recueils de poésie (Amours de rampe, 1909 ; La Révolte, 1912 ; Amour et sagesse, 1920), des critiques et des essais (« Quatre peintres hollandais : Josef Israëls, Jacob Maris, Mesdag, Mauve », L’Art et les Artistes, XI, 1910, p. 253-262 ; « L’influence de la littérature contemporaine en Hollande », 1920 ; « L’Âme latine de M. Louis Couperus, romancier hollandais », 1923 ; « Henri Borel et le Génie de la Chine », 1923 ; Un gentilhomme français au temps des Précieuses : Monsieur de Sévigné, 1943…) ainsi qu’un peu de théâtre (La vieille grand’mère et la petite-fille, 1905 ; Le Bon vieux temps, 1950). Bloquée dans son pays natal suite à la déclaration de la guerre tandis que son mari est parti au front, elle relate, dans ses Lettres de la Hollande neutre, la première année du conflit ainsi qu’elle a pu la vivre dans les environs d’Amsterdam. Faisant partie de ces intellectuels et artistes qui ont choisi dès le début de défendre la France, Adrienne Lautère nous restitue le climat de l’époque où, dans les milieux bataves les plus cossus, partisans du Kaiser, francophiles et neutres disputaillaient. La Parisienne qu’elle est devenue par son mariage et par goût donne à lire quelques pages assez étonnantes : sur un ton acerbe, elle n’hésite pas à critiquer des proches (un beau-frère membre de la Tweede Kamer) ou des notables alors même que ces personnes étaient susceptibles de lire sa prose. Éloignée de son mari, elle évoque par ailleurs sa difficulté à vivre sans l’affection d’un homme ; la veine sensuelle de sa poésie retiendra d’ailleurs l’attention de plus d’un critique. Les Lettres de la Hollande neutre se referment sur le retour de l’auteur dans son pays natal début 1919 en compagnie de son mari.

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  • Intermède Hieronymus Vinders

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    O mors inevitabilis, funeral motetto

     

    Mikael Bellini, contre-ténor
    Lennart Löwgren, contre-ténor
    Carl Unander-Scharin, ténor
    Jaan Arder, ténor
    Joosep Vahermägi, ténor
    Lars Arvidson, bariton
    Sven-Anders Benktsson, basse

    Orchestre: Hortus Musicus

    Direction : Andres Mustonen



    Composé pour les obsèques de Josquin des Prés

    et joué aussi lors de celles du roi de Suède

    Gustave Ier Vasa en 1560.

     

    Hieronymus Vinders (première moitié du XVIe siècle) écrivit à la fois de la musique polyphonique profane et sacrée pour voix. On n’a pu lui attribuer aucune composition instrumentale... (suite)

     

     

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  • Un collectionneur des œuvres de W.F. Hermans

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    Collectionneur des livres de l’auteur Willem Frederik Hermans depuis les années 1970, je suis ravi de voir paraître de nouvelles traductions de ses œuvres. Avec un peu d’espoir, quelques détails concernant cet auteur intéresseront les lecteurs de ce blog.

     

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    Kussen door een rag van woorden,

    poèmes, 1944.

    1er livre de W.F. Hermans,

    publié à compte d’auteur, 30 exemplaires.


    W.F. Hermans (1921-1995) fait partie de ce qu’on continue d’appeler en Hollande les « Trois Grands » avec Harry Mulisch et Gerard Reve. Grand romancier, il était aussi un excellent polémiste redouté au point que beaucoup de ses collègues ainsi que le gratin politique vérifiaient en premier lieu l’index des personnes citées dans ses pamphlets afin de s’assurer qu’ils… n’y figuraient pas. Aujourd’hui, quinze ans après la mort de Hermans, les mêmes regrettent désormais de ne pas s’y trouver mentionnés. Farouchement individualiste et frondeur, Hermans a écrit un jour l’une des phrases le caractérisant le mieux : « S’il y avait un Au-delà, je ne saurais pas qui j’aurais envie d’y rencontrer… » Il avait le secret des aphorismes aiguisés. En voici deux pris au hasard :

    « La caractéristique de tout sacrifice, c’est qu’il part en fumée. »

    « Je crois que c’est par inattention que les gens sont optimistes. »

    Parmi ses romans les plus connus figure La Chambre noire de Damoclès (1958), que Daniel Cunin a traduit pour Gallimard en 2006. Et en 2009, chez le même éditeur et par le même traducteur, est enfin sorti ce que je considère à titre personnel comme son meilleur roman : Ne plus jamais dormir (1966). Outre nombre de nouvelles, les autres romans potentiellement intéressants pour le public francophone s’intitulent Les Larmes des acacias (1949), Entre professeurs (1975) et Au Pair (1989). En ce qui concerne ces trois derniers romans, des traductions existent en anglais et allemand, mais les francophones devront s’armer de patience (jusqu’à quand ?).

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    Misdaad stelt de wet, De Motor, 1945-1946,

    roman policier de W.F. Hermans,

    publié sous le pseudonyme Fjodor Klondyke.

    Il devait en écrire trois autres dans la même collection : De leproos van Molokaï, Misdaad aan de Noordpool & De demon van ivoor, avant de publier sous son nom une première œuvre en prose : Conserve (1947).

     

    Point commun entre les différents romans de Hermans : les antihéros ou ce qu’on appellerait aujourd’hui des losers. Thème de prédilection : les gens sont nés pour tromper les autres, ils sont peu fiables et ont pour principale occupation de mettre des bâtons dans les roues des autres. A priori, tout cela semble bien sombre, mais quand c’est fait avec de l’humour grinçant et – surtout – quand l’histoire est brillamment construite, ça marche… Saupoudrés de phrases mythiques, ses livres continuent aujourd’hui d’être inscrits au programme des lycées aux Pays-Bas.

    Ses relations avec les éditeurs néerlandais ont toujours été houleuses, ses rapports avec les traducteurs et les éditeurs étrangers ont souvent été catastrophiques. En 1962, les éditions du Seuil sortent une première traduction de son roman La Chambre noire de Damoclès, qui contient quelques erreurs dont une particulièrement grossière. Rebelote pour la traduction en anglais du même roman la même année : The Darkroom of Damocles. Autre traduction, autres erreurs. W.F. Hermans décide aussitôt d’interdire toute traduction future en français et en anglais. Ces deux traductions se vendent d’ailleurs très mal à l’époque, et font aujourd’hui le bonheur des collectionneurs - dont l’auteur de ces lignes. Ce n’est qu’après sa mort en 1995 que le nombre de traductions « a repris l’ascenseur ».

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    Beyond Sleep, Uncorrected Proof, traduction américaine de

    Ne plus jamais dormir (Ina Rilke), épreuves avant impression finale,

    Overlook, 2007.

     

    Hermans quitta la Hollande dans les années 1970 pour s’installer à Paris. Il enseignait auparavant la géophysique à l’Université de Groningue, mais on lui a reproché de consacrer plus de temps à ses écrits qu’à ses étudiants. N’oublions pas qu’on se situe ici dans une époque post-soixante-huitarde où les manifestations estudiantines étaient fréquentes, aux Pays-Bas comme à Paris. Mélangez cet esprit contestataire avec l’esprit frondeur de Hermans et le mélange devient explosif.

    Évidemment, à Groningue aussi, ses contacts avec ses collègues étaient rugueux – au point de provoquer des débats parlementaires ! Le ministre de la Culture et de l’enseignement [le lecteur notera en passant la position délicate dudit Ministre dont le postérieur s’est trouvé inconfortablement coincé entre deux fauteuils en cuir] a dû sortir de sa réserve pour s’occuper de cette question. Du pain bénit pour le polémiste Hermans qui en a profité pour claquer la porte de l’Université et celle de la Hollande par la même occasion. Réglant ses comptes avec le milieu universitaire, il écrit Entre professeurs, hilarant roman à multiples clés dans lequel il évoque avec brio le milieu petit bourgeois hollandais d’un professeur d’ « université de campagne ».

    Espérons que les deux romans La Chambre noire de Damoclès et Ne plus jamais dormir trouveront leur public francophone et que Gallimard n’en restera pas à ces deux traductions.

    Joost Glerum

     

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    La Chambre noire de Damoclès, Paris, Le Seuil, 1962.

    Première traduction française (Maurice Beerblock) de

    De donkere kamer van Damokles (1958).

     

    photos © Joost Glerum

     

  • Erik Lindner

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    L’auto-stoppeur et son accident


    (5 poèmes*)



    Pourquoi tous ces châteaux d’eau,

    petits points sur la carte

    emmurés de plantes grimpantes ?


    Ce devrait être un lieu,

    non un sentier de gravillons.


    Croisement. Fossé. Parasols.


    Il pose le côté de son visage

    sur le paysage.

    Des labours défilent.


    CouvTerrainLindner.jpg

    Terrain,  cipM/Spectres Familiers, 2007

    (trad. Kim Andringa & Eric Suchère)



    L’hippocampe, une poignée. Courte.

    La banquette arrière, un cendrier. Chemin côtier.

    Leurs lavabos sont-ils colorés ? Aucune

    encre ne se fixe sur ces kleenex.


    La ville se trouve par hasard autour de la maison.

    La voiture est un jardin bêché

    presqu’un décor qui semble dicter

    son humeur ! les règles d’une ville


    sont des habitudes dont il s’écarte.

    Des voies de tram s’enchevêtrent.

    Tout est soumis au changement. Maintenant. C’est ainsi.

    Les dix doigts hachent tout cela menu.

     

    CouvVerreLent.jpg
    Le Verre est un liquide lent
    Anthologie, 33 poètes néerlandais, Farrago, 2003

     


    Il y a dans les montagnes le lac blanc

    aux pierres de calcaire sur les rives

    sous des oiseaux noirs et un village

    dont les couleurs se fondent dans la roche


    avance une femme avec panier et canne

    sur le sentier des écales d’amandes

    entre des champs de tournesols brûlés

    monte – de la fumée de son foulard


    vers une étendue sous le sommet

    un pré raclé une ferme vide

    une grange de paille sous les tuiles

    une fenêtre masquée par la peinture, un canapé-


    lit ouvert en charpie.


    CouvTongEnTrede.jpg

    Tong en trede, recueil, Amsterdam, De Bezige Bij, 2000

     


    On n’habite pas le panorama.


    Suppose qu’il y a un canal devant.


    Suppose une fenêtre devant.


     

    ActionPoétique171.jpg

    Action poétique, n° 171, mars 2003

     


    Rut. Bocal à poissons. Bain de soleil.


    Feuille de la lune, feuille qui porte la lune.


    Feuille lunaire. Balance à fromage.

    Voilage.


    La température de l’eau.


    Le petit chien blanc sur la plage.


    traduction : Daniel Cunin


    Erik Lindner lit un poème sur le Diamantbuurt d'Amsterdam

    (19 septembre 2009)

     

    le site du poète (néerlandais/anglais/français)

    http://www.eriklindner.nl/

     

    Lire et écouter Erik Lindner

    www.sitaudis.com

    www.cipmarseille.com

    Poetry International

     

    Erik Lindner en français

     

    août 2010

    Dix poèmes traduits par Kim Andringa : Droit de Cités

    décembre 2009

    Action poétique, n° 198, Les Belles Lettres, « Des craquelures dans l’émail », présentation (traduite par Kim Andringa) de la traduction de poèmes de : Arnoud van Adrichem, Rozalie Hirs, Saskia de Jong, Ruth Lasters, Els Moors et Samuel Vriezen.

    octobre 2009

    « L’œuvre de F. van Dixhoorn », préface à Séries, poèmes de F. van Dixhoorn, traduits par Kim Andringa, Bordeaux, Le bleu du ciel.

    septembre 2007

    Action poétique, n° 189, Ivry-sur-Seine, Les Belles Lettres, dossier sur le poète Hans Faverey, en collaboration avec Éric Suchère et Kim Andringa (6 séries de poèmes de Hans Faverey, introduction et 32 notes sur Hans Faverey).

    juin 2007

    Terrain, collection Le Refuge, cipM/Spectres Familiers, 31 poèmes, traduits par Kim Andringa et Éric Suchère.

    décembre 2005

    Action poétique, n° 182, Ivry-sur-Seine, Correpondance avec Éric Suchère sur l'influence de Lucebert.

    CouvPo&sie_0002.jpgnovembre 2005

    Import/Export Marseille–Amsterdam. Centre International de Poésie Marseille, "La clef", série de 5 poèmes, traduits par Kim Andringa, Vaninna Maestri, Dominique Meens et Éric Suchère.

    avril 2005

    If, n° 26, 10 poèmes, traduits par Kim Andringa et Éric Suchère.

    mai 2004

    Le cahier du Refuge, n° 128, Centre International de Poésie Marseille, 1 poème, traduit par Kim Andringa & Éric Suchère.

    avril 2004

    Le cahier du Refuge n° 126, Centre International de Poésie Marseille, "La maison arrête", 1 poème, traduit par Kim Andringa & Éric Suchère.

    mars 2003

    Le verre est un liquide lent - 33 poètes néerlandais, préface Henk Pröpper, Tours, Farrago, 2003 (anthologie, choix de Henk Pröpper & Erik Lindner).

    &

    Action Poétique, n° 171, Ivry-sur-Seine, Les Belles Lettres, 9 poèmes, traduits par Éric Suchère.

    &

    PO&SIE n° 103, Paris, Belin, 9 poèmes et une introduction, traduits par Daniel Cunin.


    décembre 1999

    PO&SIE n° 90, Paris, Belin, 5 poèmes, traduits par Sandrine Dumont.

    septembre 1999

    Action Poétique, n° 156, Farrago/Les Belles Lettres, Ivry-sur-Seine, 7 poèmes, traduits par Jan H. Mysjkin et Pierre Gallissaires.

    mai 1999

    Quaderno n° 4, Nantes, Memo, "Légitmations", 6 poèmes, traduits par Sandrine Dumont.

     

    * les 5 poèmes ci-dessus sont extraits du recueil Tong en trede

    les traductions ont paru dans une version différente dans Po&sie, n° 103.


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  • Intermède Dirk Schäfer (1)

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    Dirk Schäfer

    Quintette pour piano, Op. 5 (1901)- Adagio patetico

     



    Orpheus String Quartet
    Jacob Bogaart, piano

    Dirk Schäfer peint par Jan Toorop

     

    Pianiste et compositeur hollandais né à Rotterdam (25 novembre 1873) et mort à Amsterdam  (16 février 1931), Dirk Schäfer a suivi des cours de piano au conservatoire de sa ville natale avant de poursuivre ses études à Cologne entre 1891 et 1894 (Pauer : piano ; Wüllner : composition). Il a remporté en 1892 le prix Mendelssohn de Berlin. Une fois rentré en Hollande, il fit des tournées dans différents pays européens. Interprète doué, il s’est à un moment donné spécialisé dans l’œuvre de Chopin. Ses concerts « historiques », au cours desquels il donnait un aperçu des grands compositeurs – de Sweelinck à Schönberg –, sont restés célèbres. Ses pièces courtes proposent un idiome proche de celui d’un Chopin ou d’un Brahms ; outre des œuvres pour piano, il a laissé une Rapsodie javanaise, une Suite pastorale, une Quintette pour piano, une Sonate pour violoncelle, des sonates pour violon, des lieder et des œuvres pour chœur. Il a exposé ses conceptions sur l’art, l’interprétation et le piano dans de nombreux textes réunis en 1942 sous le titre Het klavier. Dirk Schäfer est considéré comme le patriarche de la tradition pianistique hollandaise.

     

     

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